L’ancien Bélier, milieu du Paris Saint-Germain, a répondu avec brio à sa première convocation chez les Espoirs, ce mardi face à l’Allemagne. Surclassé pour l’occasion par le nouveau sélectionneur tricolore Willy Sagnol, Adrien Rabiot espère à présent s’imposer sous le maillot parisien. Entretien…
«Adrien Rabiot, quel bilan faites-vous de ce match nul ?
C’est toujours délicat de mettre quelque chose en place parce qu’on ne se connaît pas trop et qu’il y a beaucoup de générations différentes (1992, 1993, 1994, 1995). C’était difficile mais on a répondu présent. On a eu un peu de mal en première mi-temps parce qu’ils ont mis beaucoup d’engagement et il fallait qu’on trouve nos marques. En deuxième, il y a eu de la fatigue et des espaces, c’était plus facile.
Quel discours votre sélectionneur Willy Sagnol vous a t-il tenu à l’issue de la rencontre ?
Il était content, c’est ce qu’il voulait. Il nous avait demandé de mettre de l’intensité, de jouer au ballon, je pense que c’était un beau match de foot malgré l’absence de but.
Avec Yassine Benzia et Anthony Martial, récents vice-champions d’Europe des U19, vous étiez particulièrement attendus. Comment jugez-vous vos prestations ?
Les collègues nous ont bien accueillis même si on est les « petits » du groupe. On a essayé de donner le maximum et je pense que c’était pas trop mal pour une première.
A trois semaines du début des qualifications à l’Euro, pensez-vous avoir une place à prendre dans ce groupe ?
A la causerie, Willy Sagnol a dit : «Peu importe l’âge, c’est le talent qui parle». Si il nous met sur le terrain et qu’il est satisfait de la performance, pourquoi pas rentrer dans le groupe pour les qualifs’ ? Donc oui, il y a une place à prendre.
Cela passe par du temps de jeu en club. Pensez-vous pouvoir en obtenir au PSG ?
Moi, je sais de quoi je suis capable, à chaque fois qu’on m’a mis sur le terrain, j’ai répondu présent. Avec Laurent Blanc, on n’en a pas encore parlé mais il a dit que les jeunes avaient une carte à jouer…