Menés à la pause et réduits à dix en début de seconde période, l’équipe de Jean-Michel Bridier a tout de même réussi à revenir au score avant d’arracher sa qualification pour le prochain tour de la Coupe de Paris aux tirs au but. Ce match éprouvant pour les réservistes aura au mois permis aux Cristoliens de préparer leur première sortie de l’année en championnat ce dimanche contre Chambly.
Jean-Michel Bridier : Après six semaines sans compétition et après seulement deux séances d’entraînement, c’était un match de reprise. Nous l’avons abordé plus sous l’aspect d’un travail athlétique pour les joueurs que d’un véritable match. Nous n’avons pas mal joué et heureusement que nous avons été disciplinés car sur le plan physique on n’y était pas.
USCL : Quelle a été la physionomie du match ?
JMB : Nous avons eu deux ou trois occasions dans les vingt premières minutes, mais nous n’avons pas réussi à les convertir. A l’approche de la mi-temps, l’Ararat a profité d’une mésentente dans l’axe de la défense pour ouvrir le score. Heureusement, après la pause, Moussa Traoré a réussi à égaliser sur un centre dévié. Peu de temps après, Nama Fofana a été expulsé et nous avons dû jouer la deuxième mi-temps et toutes les prolongations à dix contre onze. Nous avons été dominés mais au final, il a manqué de la percussion à l’Ararat pour exploiter sa supériorité numérique. Nous sommes allés ensuite aux penalties. Dans ces cas-là, c’est pile ou face, et nous nous en sommes bien sortis. Nous avons manqué deux tirs, mais en face l’Ararat a tiré au-dessus du but et Yoann Pueyo a fait deux arrêts.
USCL : Vous voilà donc qualifiés pour le prochain tour…
JMB : Oui, c’est fait ! Nous avons beaucoup souffert physiquement et la journée d’aujourd’hui sera consacrée à la récupération. Car il ne faut pas oublier que dimanche nous reprenons le championnat avec un déplacement à Chambly. Pour ce match, l’équipe ne sera sûrement pas la même. Il faudra faire des choix et s’adapter aux descentes des joueurs de National. Mais nous espérons bien commencer l’année.
Photo AFR José Lopes