Créteil et Laval font jeu égal

C’est d’ailleurs l’US Créteil-Lusitanos qui prend les commandes dès le coup d’envoi sifflé par M. Chat. Les Cristoliens confisquent le ballon et malmènent la meilleure équipe du National pendant la première demi-heure. La première situation dangereuse est toutefois à mettre au crédit des Mayennais. Le centre de Haguy trouve facilement Nouar dans la surface mais la glissade de l’attaquant permet à la défense francilienne d’annihiler la tentative (14’). Mais les Béliers ne tardent pas à répondre. Le pressing d’Ali Boulebda paye puisque le milieu offensif récupère le ballon dans les pieds du défenseur et le glisse à Madjid Bouabdallah qui part affronter le gardien de but en un contre un. Balijon sort promptement dans les pieds du meilleur buteur de l’USCL et remporte son duel (17’). Malheureux face au portier, Madjid Bouabdallah le sera tout autant contre Rodriguez. Le défenseur tango parvient en effet à bloquer sa double tentative (23’).

A partir de la 30^ème minute, la possession de balle – toujours à l’avantage des locaux – s’équilibre malgré tout. On voit d’ailleurs le coup franc généreux accordé par l’arbitre à Raddas toucher l’extérieur du montant droit de la cage cristolienne (30’). Dans la foulée, les joueurs d’Olivier Frapolli obtiennent eux aussi un coup franc. Frappé par Argelier, le ballon se perd dans la surface. Le cuir roule jusqu’à Ali Boulebda qui frappe puissamment. Le tir trouve un chemin dans la forêt défensive mais croise la route de Balijon qui capte parfaitement (34’). L’USCL continue à pousser mais la frappe lointaine de Thierry Argelier passe au-dessus (38’), tout comme  le plat du pied d’Ali Boulebda qui avait bien coupé au premier poteau pour bien reprendre le ballon adressé par Madjid Bouabdallah après son débordement côté gauche (44’). La première mi-temps écoulée et le tableau d’affichage inchangé, les vingt-deux acteurs de la rencontre rentrent au vestiaire.

Le repos à peine écoulé, c’est de nouveau Ali Boulebda qui se signale. Excentré sur le coté droit de la surface, il récupère un ballon mal dégagé et tire fort sur le but adverse. Sa frappe est détournée par le gardien de but lavallois (50’). Ce sera ensuite le tour des Cristoliens d’avoir des sueurs froides. Suite à un ballon anodin mal dégagé, Nouar s’emmène la sphère sur le côté gauche de la défense val-de-marnaise et oblige Richard Trivino à sortir de son but pour réaliser une superbe intervention dans les pieds du Mayennais (62’). Moins enlevée que la première période en raison d’un terrain hostile au développement du jeu, la seconde partie du match sera plus terne. Des efforts offensifs de Madjid Bouabdallah (contré, 80’), de Yohan Betsch et Abou Maïga (au-dessus, 86’ et 87’) autant que ceux de Chapuis (89’) ou de Garot (90’), aucune de ces tentatives ne sera cadrée.

Pour Laval c’est la bonne opération. Le point difficilement acquis à Dominique Duvauchelle assure aux joueurs de Philippe Hinschberger la place de leader à la fin de la 24^ème journée. Côté cristolien, le point glané laisse un sentiment partagé. D’abord, le regret de ne pas avoir réussi à transformer ce bon match en victoire pour repartir de l’avant. Mais il laisse aussi la satisfaction d’avoir fait jeu égal avec l’intouchable équipe lavalloise, et surtout d’avoir fait mentir le fameux dicton qui dit « jamais deux sans trois ! ».