Entré en jeu à la 56ème minute, et buteur à la 64ème ! Farès Khenniche n’oubliera pas son match contre le Paris FC de sitôt ! Entre remise en question et remise en confiance, le néo-professionnel explique aux internautes le message transmis par Olivier Frapolli aux joueurs. Et à quelques heures de la réception de Romorantin, il rappelle que c’est d’abord avec un état d’esprit irréprochable que l’USCL pourra changer la donne à domicile.
USCL : Comme le montre la victoire contre le PFC, l’arrivée d’Olivier Frapolli à la tête de l’équipe semble avoir créé l’effet escompté. Quels changements avez-vous noté ?
Farès Khenniche : Il y a eu un déclic. Son discours a redonné confiance aux joueurs tout en remettant très vite les pendules à l’heure. Il nous a fait comprendre que nous avions le potentiel, mais qu’il fallait davantage d’engagement pour que ces qualités s’expriment. Ce message a eu un double effet : la prise de conscience de la situation et la libération du groupe.
USCL : Avant d’entrer en jeu et de marquer contre le PFC, vous n’aviez pas joué depuis cinq matches. Ce but était sûrement la meilleure manière de montrer que l’USCL peut compter sur vous…
FK : Tout à fait ! J’ai toujours été là, dans les mauvais moments du club, comme dans les bons. Depuis que j’ai signé pro, j’ai fait un match en tant que remplaçant contre Cherbourg, et puis j’ai eu une petite blessure à la hanche qui a traîné. Quand je suis entré en jeu, je me suis senti à l’aise dans le dispositif, j’ai joué plus libre et plus libéré. Ça m’a permis de marquer ce but contre le PFC qui m’a fait beaucoup de bien. Il y avait du plaisir mais aussi un petit sentiment de revanche. Ce but prouve bien qu’on peut compter sur moi !
USCL : Depuis le début de saison, Créteil est plus performant à l’extérieur qu’à domicile. Pensez-vous pouvoir reproduire la performance collective effectuée contre le Paris FC à Duvauchelle ?
FK : En tant que Cristolien, ça me casse la tête (sic) de voir tout le monde venir se relancer ici ! Notre problème, nous le connaissons, nous manquons d’âme et de maturité. Même si je ne fais plus partie des " jeunes ", je me mets aussi dans le lot. En National, on sait que les qualités ne suffisent pas. Il faut être un bonhomme sur le terrain, batailler comme des soldats, et être très solidaire. C’est avec cet état d’esprit qu’on retrouvera le même plaisir de jouer ensemble. C’est ce qui nous permettra de changer la donne à domicile.