De retour à Créteil en octobre dernier, Ali Boulebda a dû ronger son frein pendant trois mois avant de pouvoir prétendre à une place dans le groupe. Aujourd’hui en pleine possession de ses moyens, le milieu de terrain a retrouvé son mordant et enchaîne les bonnes prestations. En trois questions, il revient sur ses performances et sur le parcours de son équipe.
USCL : Contre Istres, Créteil a effectué une bonne prestation collective mais a dû se contenter du match nul. Selon vous qu’a-t-il manqué à votre équipe ?
Ali Boulebda : Il ne nous a manqué que le but ! A la mi-temps, si nous rentrons au vestiaire avec 2-0 en notre faveur, il n’y aurait rien eu à dire. Ensuite, le match s’est équilibré. Istres est revenu plus fort, mais nous avons su être costauds et résister. Au final, nous avons eu notre mi-temps et ils ont eu la leur. Le match nul est logique car la partie a été équilibrée. Ce résultat sera positif pour nous si nous arrivons à décrocher les trois points ce soir.
USCL : En ce qui vous concerne, vous avez signé en octobre dernier. Vous avez dû attendre la mi-janvier pour être titularisé, mais depuis, vous enchaînez les bons matchs. Dans quel état d’esprit êtes-vous aujourd’hui ?
AB : En ce moment, je sens que je suis sur une bonne période. Je n’attendais que ça depuis mon retour. A mon arrivée, j’étais à la ramasse (sic). Mais un championnat est long, et je savais que j’aurais ma chance. Je n’ai pas spécialement mal vécu cette période. J’ai travaillé avec sérieux pour me mettre à niveau physiquement. Aujourd’hui, ça paye. Je profite au maximum de ce sport magnifique. J’ai plaisir à me retrouver sur le terrain. J’ai explosé de joie quand j’ai marqué contre Laval car ça faisait longtemps que je n’avais pas eu cette possibilité.
USCL : Quelle importance accordez-vous au match face à Vannes dans l’optique de la montée ?
AB : C’est un rendez-vous important pour notre objectif. Depuis Villemomble, nous avons fait de bons matchs. Contre Laval nous marquons les premiers, même si nous avons été rejoints au score. A Istres, nous avons montré que nous étions costauds, qu’on savait mettre le pied. Ce soir, si on ne gagne pas face à Vannes, il ne nous restera pas grand-chose à espérer de ce championnat. Même un nul ne serait pas un bon résultat. Car un nul à domicile, c’est comme une défaite, ça ne fait pas avancer. C’est pour ça qu’il faudra tout donner pendant 90 minutes. Nous sommes une équipe qui à chaque match se crée des occasions. Nous sommes six ou sept attaquants de qualité, il nous manque juste le petit geste et la chance qui fait qu’une occasion devient un but. De toute façon, pour ce match il n’y a plus de calcul à faire. Nous sommes chez nous, à Créteil. Et Créteil c’est la Ligue 2. Il faut que tous les clubs qui viennent à Duvauchelle tremblent, qu’ils sachent qu’ils vont tomber sur du dur.