En plein rodage, l’US Créteil-Lusitanos n’a pas su se défaire de son premier adversaire en National. Au terme d’une partie dominée par les Cristoliens mais sans grand relief, Val-de-marnais et Héraultais se sont séparés sur un match nul et vierge qui fait surtout les affaires de Sète. De quoi prendre la mesure du championnat National et du défi qui attend les Béliers lors des 37 prochaines journées.
Après deux mois de trêve, l’US Créteil-Lusitanos retrouvait ce vendredi la compétition officielle. Un retour forcément douloureux à la réalité du monde semi-professionnel, même si, dès son arrivée aux commandes de l’USCL, Thierry Goudet s’est efforcé de faire le deuil des huit saisons consécutives passées en Ligue 2. L’interminable feuilleton angevin n’a jamais rien changé au discours de l’entraîneur et des dirigeants. Créteil est bel et bien en National et doit désormais faire honneur à son statut de candidat à la montée.
Face à un autre ancien de Ligue 2, le FC Sète, les premières minutes respirent le match de reprise. D’un côté comme de l’autre, les hésitations, les maladresses et le manque d’automatismes imposent un faux rythme et un premier round d’observation.
Pas grand-chose à se mettre sous la dent en première période. Devant des tribunes clairsemées, les Cristoliens se montrent toutefois plus entreprenants car dans le onze initial, seuls N’Diaye et Adjamossi n’ont jamais porté le maillot de l’USCL en Ligue 2. Parti côté gauche, El Omari est le premier à se signaler en adressant un premier centre dangereux pour Vareilles, trop court, qui ne peut reprendre (10è). Tout au long des 45 premières minutes, El Omari sera d’ailleurs le Cristolien le plus entreprenant. Quelques minutes plus tard, c’est lui qui prend sa chance à 35 mètres, mais rate de peu le cadre. Presque dans la continuité, c’est toujours lui qui centre pour Effa. Alerté au premier poteau, l’attaquant camerounais tente une aile de pigeon mais rate la cible.
Plus entreprenant, Créteil desserre progressivement son étreinte et Sète en profite en se procurant l’occasion la plus nette de la première période. Lancé en profondeur par El Hadjaoui, Verschave, quasiment seul face à N’Diaye, rate son lobe et le cadre. Pas de quoi débloquer les compteurs. A la pause, les 22 acteurs se séparent sur un score nul et vierge logique au vu de la première période.
Dès le retour des vestiaires, les Cristoliens semblent bien décidés à reprendre le jeu à leur compte. Seul face à Hiaumet, Maïga tente de donner le ton, mais perd son duel avec le portier héraultais (52è). Quelques minutes plus tard, Vareilles hérite d’un bon centre de Effa mais n’appuie pas suffisamment sa tête. Hiaumet capte sans trembler (65è).
Mais une fois encore, Créteil se relâche et le match, déjà sans grand relief, s’endort jusqu’à la 88ème. Idéalement servi par Lavoyer, Pancrate croit alors pouvoir réveiller le public cristolien mais sa tête n’accroche même pas le cadre. Rideau. Sans se procurer la moindre occasion en deuxième période, les Sétois décrochent le match nul qu’ils étaient venu chercher.
En plein rodage, l’USCL laisse filer ses deux premiers points à domicile face à une formation héraultaise pourtant à sa portée. Nettement plus entreprenants en seconde période, les Franciliens manquent encore d’automatismes et de réalisme devant le but. Parmi les doutes, une seule certitude, pour l’USCL la route de la Ligue 2 sera longue et semée d’embûches.
La feuille de match
Vendredi 3 août 2007, 20h00
Stade Dominique Duvauchelle, Créteil
Spectateurs : 500 env.
Arbitre : M. Rémy.
1ère journée de National
US Créteil – Lusitanos – Sète : (0-0)
USCL : N’Diaye – Argelier, Salze, Loja (cap), Adjamossi – Alnoudji, Lavoyer, El Omari (Mokdad, 81è), Maïga (Khenniche, 63è) – Vareilles (Pancrate, 74è), Effa. Entr. : Goudet
Sète : Hiaumet – Rambier, Benon (Kharrazi, 53è), Massot (cap), Lecossais – Benhamou, Bellugou, Jamaï, El Hajaoui – Verschave, Nouar (Bogaczyk, 65è). Entr. : Laurey.
Avertissements. USCL : Argelier (57è), Salze (76è), Mokdad, (89è). Sète : Bellugou (45è), Rambier (65è), Massot (87è).
Crédit photo P. Brech.