À deux jours du match entre Créteil et Belfort en National 2, entretien avec Loïc Baal qui se confie sur son passé belfortain, sa saison ainsi que la rencontre à venir.
Quels souvenirs gardes-tu de Belfort ?
J’ai de très bons souvenirs de là-bas. J’ai fait mes deux premières années de National à Belfort. Quand on est redescendus, je suis resté encore une année. Cela s’est très bien passé, j’enchaînais les matchs, je marquais en National. Après, j’ai décidé de partir vers d’autres horizons pour voir autre chose.
Comment vois-tu cette rencontre face à cette équipe que tu connais bien ?
Je connais très bien cette équipe. Ça va être compliqué car Belfort aime bien faire tanguer les gros, ils sont solides. Ils ont la deuxième meilleure défense du championnat derrière nous. Ça va être un match assez serré mais on a les atouts pour les faire tomber.
Malheureusement, tu sera suspendu pour ce match face à Belfort…
Oui c’est dommage car en plus au match aller, je n’étais pas rentré. J’avais à coeur de jouer contre mes anciens coéquipiers et de les battre. Mais malheureusement j’ai pris un carton rouge la semaine dernière. Je ne pourrai pas participer mais je serai à 100% avec mes coéquipiers.
Y’a-t-il une envie de revanche après la défaite du match aller (0-1) ?
Oui car on est des compétiteurs. Le match aller nous a fait très mal. On a à coeur de se rattraper et de continuer sur notre belle série des matchs retours à domicile.
L’équipe est toujours invaincue en 2019 en championnat. Comment expliques-tu cette belle dynamique ?
Après les vacances, on est revenus et on a beaucoup travaillé. Tout le monde se donne au maximum et cela se ressent sur le terrain. Il y a beaucoup de choses qui font que tout se passe bien. Le groupe s’entend bien, même en dehors. Tous les ingrédients sont là pour que cette dynamique continue.
As-tu un mot de la fin pour le club ou les supporters ?
Je suis très heureux de faire partie de ce club. J’espère qu’il y aura la montée au bout. Le chemin a été long mais on a bien travaillé. Je reste impressionné par les personnes qui nous suivent de partout. À Belfort, il y avait des passionnés mais pas autant qu’ici. Là à Créteil, ils nous ont suivi. Ils sont venus à Haguenau, à Schiltigheim… Si j’ai un mot à faire passer à tous ceux qui nous suivent, c’est de continuer à nous soutenir et on donnera tout sur le terrain.