La réaction de Jean-Luc Vasseur :
« Metz a pratiqué un jeu très direct en allongeant le jeu et en se projettant à quatre sur notre défense centrale mais c’est en profitant de notre envie de jouer depuis l’arrière qu’ils nous ont pris en défaut. De notre côté, je nous ai trouvé intéressants dans le jeu, on a eu l’avantage de la possession en première mi-temps et on s’est montré dangereux plusieurs fois sur coup de pied arrêté en touchant notamment la transversale. Notre but juste avant la mi-temps a fait mal à Metz et on sentait l’équipe monter en puissance. »
Mais en rentrant au vestiaire une altercation a eu lieu et quelqu’un a désigné Christophe Diédhiou à l’arbitre qui s’était un peu laissé dépasser par les événements. Sans faire preuve discernement ou de pédagogie, il a décidé de lui mettre un deuxième carton jaune qui nous a réduit à dix. Alors si nous avions dû nous battre pour être leaders à onze contre onze, à dix ce n’était plus possible… Cette décision a changé toute la physionomie du match car on sentait qu’on allait revenir face à des Messins qui n’étaient pas bien après la réduction du score. Mais même si la déception de ne pas avoir pu aller chercher mieux est là, on ne va pas se lamenter sur l’arbitrage et refaire le match. Je suis très fier de mes joueurs, ils ont donné une belle image de l’équipe et ce sentiment est partagé par tous les observateurs. Même à dix, ils ont fait beaucoup de bonnes choses, on s’est procuré des actions et ils ont fini sur les rotules. Il faudra qu’ils récupèrent bien pour le prochain match. Car la plaie qui s’est ouverte ce soir se refermera au prochain match. Le mot d’ordre maintenant c’est de remettre en marche. »
Propos recueillis par JG
Photo AFR José Lopes