Très mauvaise opération pour l’USCL qui enchaine un 5ème revers consécutif et offre à Avranches, son adversaire du soir, l’occasion de sortir de la zone rouge. C’est dur pour des Béliers qui, comme souvent, méritaient sans doute mieux, mais qui stagnent à la dernière position du National.
C’était ce qu’on appelle un match à six points. Six points, c’est désormais ce qui sépare l’USCL d’Avranches, son adversaire du soir.
Sur une pelouse totalement gelée, les Cristoliens ont une nouvelle fois étalé leurs difficultés. Un manque de réalisme offensif et défensif qui, depuis décembre a, lentement mais surement, fait plonger l’USCL dans les profondeurs du classement. Jusqu’à toucher le fond, la semaine dernière.
En plein doute, l’USCL a pourtant eu sa chance en première mi-temps. Plus entreprenants, les Cristoliens auraient logiquement dû mener à la pause. Mais en football la logique n’est pas toujours respectée. Et comme souvent, celui qui ne marque pas, se fait surprendre. C’est une nouvelle fois ce qui s’est produit dans les dernières instants de la partie.
Pas à la 92ème ni à la 95ème minute comme lors des 3 dernières sorties des Béliers, mais toujours à l’approche du coup de sifflet final, sur un coup de pied arrêté mal renvoyé par la défense val-de-marnaise (1-0, 82è). Assommés par ce nouveau coup de massue, les Béliers n’auront ni le temps, ni la force de revenir dans la partie. Ils s’inclinent face à une formation qui n’a pas montré grand-chose, mais qui a su faire preuve de plus de réalisme.
Sur une dynamique totalement inverse à celle des Béliers, Avranches respire et sort la tête de l’eau. Pour la première fois de la saison, les Normands ne sont plus relégables. Ils comptent désormais 6 points d’avance sur une formation cristolienne qui n’en a pris qu’1 sur 18 possible en 2018.
Si tout reste encore possible, l’étau se resserre peu à peu sur les Béliers. Samedi, à 17h, ils chercheront une nouvelle fois le déclic en accueillant Chambly, dans un nouveau match à 6 points. Cette petite victoire qui les fuit depuis la fin novembre et qui pourrait tout changer…
On ne lâche pas. Rendez-vous à Duvauchelle !