Battus lors de la dernière journée, Stéphane Le Mignan et ses troupes ont chuté de deux places au classement et sont aujourd’hui juste au-dessus de la zone rouge. Mais fixé sur son objectif de maintien qu’il estime à 40 points, le coach cristolien n’accorde que peu d’importance aux fluctuations du classement. Lui et ses joueurs savent pertinemment qu’une victoire ce soir permettrait de relancer la machine cristolienne dans une course qui ne livrera son dénouement final que le 12 mai prochain.
Après deux succès, la bonne série cristolienne s’est arrêtée à Lyon-Duchère sur un match un peu décevant. Comment expliquez-vous cette petite rechute ?
Stéphane Le Mignan : Contre Lyon-Duchère, il nous a manque du liant et de la justesse technique et, finalement, on a été assez inoffensif. Notre plus grosse erreur a été d’encaisser le premier car, ensuite, on a eu toutes les peines du monde à revenir dans le match. Dans l’esprit et dans la détermination, les joueurs étaient présents mais notre domination a été stérile et on a eu du mal à se procurer des occasions.
Ce revers a fait tomber l’USCL en 14ème position du classement, sur le fauteuil de premier non-relégable. Est-ce que ce statut peut une nouvelle fois être un moteur supplémentaire pour la motivation ?
SLM : Quelque soit le classement actuel, on sait qu’en fin de championnat il nous faudra un minimum de 40 points. Les joueurs le savent, alors à partir de ce moment là, être 9ème ou 14ème aujourd’hui change peu de chose. Ils savent que, d’ici la fin de saison, il nous faudra gagner deux ou trois matches pour atteindre ces 40 points. Ça sera une vraie bagarre à mener mais ils en sont parfaitement conscients.
Décrocher l’une de ces victoires contre Les Herbiers, également à la lutte pour le maintien, est donc l’objectif logique de cette 26ème journée pour l’USCL, n’est-ce pas ?
SLM : Oui car le fait que Les Herbiers soit un adversaire direct rend le match encore plus important. On sait qu’en faisant un gros match, on peut repartir de l’avant et laisser cette équipe derrière nous. Mais ça ne sera pas facile parce qu’ils vont mieux après leurs deux victoires. Mais c’est à nous de faire ce qu’il faut pour montrer que la défaite à Lyon-Duchère n’était qu’un accident.
Propos recueillis par JG
Photo AFR José Lopes