Interrogés après le court revers concédé face au SCO d’Angers, Hérita Ilunga, Marvin Esor et Ibrahima Seck livrent leur ressenti sur le match. Entre regrets, réajustements tactiques et marge de progression, les trois Béliers reviennent sur la rencontre.
Hérita Ilunga : « Trop timides »
« On s’était dit qu’il ne faudrait pas avoir de regrets en fin de match pourtant c’est le premier sentiment qui me vient, surtout quand je repense à la deuxième mi-temps. On a été trop timide en première période, on leur a laissé le jeu. Leur organisation tactique nous a désorientée même s’ils ne nous ont pas plus inquiétés que ça. Mais Angers est une équipe assez joueuse, avec une très bonne maîtrise collective, il aurait fallu les bousculer un peu plus. On l’a vu en début de deuxième mi-temps. Quand on voit comme on a réussi à les mettre en difficulté en poussant et en amenant un peu plus de poids devant, on se dit qu’on aurait dû jouer de cette façon dès le départ pour ne pas les laisser prendre confiance. C’est frustrant… »
Marvin Esor : « On a été en réaction »
« On a été en réaction, ça a été le jour et la nuit entre la première et la deuxième mi-temps. Ce qui a facilité leur jeu c’est qu’on n’était pas tous sur le même tempo en première période. En deuxième, on s’est un peu plus lâché, on est allé les chercher et c’est ce qui nous a permis d’imposer notre jeu plutôt que de subir le leur. [A propos de sa deuxième titularisation] Aujourd’hui c’était mon deuxième match d’affilée et mon premier match complet. Je vais continuer à travailler pour mieux encaisser le temps de jeu et être plus performant sur les fins de match. »
Ibrahima Seck : « Commencer les matches comme on les termine »
« Angers a fait le boulot, d’abord en marquant puis en gérant le reste du match. Ils ont été plus forts que nous sur l’entame de match, mais on ne les a pas vus en deuxième mi-temps, après notre réaction sur le but. C’est sur ce point qu’on doit évoluer : on doit arriver à agir au lieu de réagir. Quand on commence nos matches, on donne l’impression qu’on a peur de jouer et puis dès qu’on encaisse un but, on commence à jouer, on a le monopole du ballon et on se crée des occasions. Il faut qu’on commence les matches comme on les termine. »
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Thierry Foger et Stéphane Moulin (Angers) sur uscl.fr.
Propos recueillis par JG
Photo AFR José Lopes