Arrivé de Poissy cet été comme ses coéquipiers Amadou Konaté et Mickaël Salamone, Mehdi Rouane est un joueur expérimenté du championnat de National 2. À quelques heures du 5ème tour de Coupe de France, le défenseur central, s’est exprimé à nos micros.
Comment s’est déroulée votre intégration au sein de l’USCL ?
Mon intégration au sein du club s’est faite naturellement. Il y a des visages que j’avais déjà croisés auparavant en Île-de-France, nous nous connaissons tous. Je pense à Bilal (El Hajjam) et Lassana (Diako). Nous avons des amis en communs, et cela à créer automatiquement une certaine proximité entre nous.
Vous avez été capitaine dans votre club précédent, vous comptez de nombreuses saisons dans ce championnat. Que pouvez-vous apporter à l’équipe ?
Je vais essayer d’apporter mon expérience car j’ai beaucoup évolué à ce niveau-là dans ma carrière. Je vais tenter d’amener ma dynamique positive. La solidarité et l’esprit d’équipe sont des facteurs clé dans le monde du football. Ils peuvent être une force collective. Ma détermination et mon envie de ne jamais rien lâcher sont mes forces, et les aspects sur lesquels je vais m’appuyer pour permettre à l’USCL de retrouver sa place.
Ce dimanche, vous vous déplacez à l’Isle-Adam pour affronter l’Olympique Adamois (R2). Comment s’est passée cette semaine de préparation ?
Nous avons préparé ce match comme nous le faisons avec les autres, c’était une semaine classique. Nous n’avons pas le droit à l’erreur, nous ne devons pas nous louper. Le match dure 90 minutes, il va falloir être à fond. La Coupe de France est la compétition des exploits et des surprises, mais il n’y a qu’un seul objectif, c’est la qualification.
Quel est l’objectif de l’USCL dans cette compétition ?
Nous nous déplaçons avec détermination. Nous voulons nous qualifier et faire respecter la hiérarchie. Nous voulons aller le plus loin dans la compétition avec l’objectif de jouer une grosse équipe à la maison et de vivre des moments inoubliables. Par le passé, j’ai eu l’occasion d’aller jouer contre une équipe martiniquaise ou de faire un 32ème de finale face au SM Caen. Ce sont des expériences fantastiques.
À domicile, comme à l’extérieur, les supporters cristoliens sont fidèles à leur équipe. Avez-vous un petit mot pour eux ?
Dans le passé, je n’ai jamais eu la chance d’avoir un COP, mais j’avais déjà joué face à l’USCL. Sur la pelouse, on sentait que les encouragements et les chants des supporters étaient une force supplémentaire pour les joueurs. Ce que les fans Créteil font pour nous est vraiment honorable. Nous les remercions tous les week-ends et j’espère qu’ils seront à nos côtés. Je n’ai pas de doute à ce sujet (sourire).