Un Genton peut en cacher un autre…Bien connu des téléspectateurs de BeIN Sports, Florian Genton n’est autre que le frère de Benjamin, défenseur Cristolien entre 1998 et 2004. Un lien de parenté qui avait fait de Florian l’un des plus fervents supporters de l’USCL. 20 ans plus tard, le désormais quadragénaire n’a rien oublié de ses années Duvauchelle.
Extrait tiré de l’Esprit Bélier de Décembre 2022.
Florian, vous êtes l’un des visages du football sur nos petits écrans, pouvez-vous nous en dire plus sur votre actualité ?
Je suis journaliste sportif et je présente l’émission le «Football show » les lundi et les vendredi soir sur la chaine BeIN Sports. En parallèle, je travaille sur des évènements majeurs tels que la ligue des champions ou la Coupe du monde. Je commente également des matchs espagnols, italiens ou allemands, le week-end.
Les amateurs de football ont l’impression de vous connaitre depuis toujours. Le « Football Show » n’est pas votre coup d’essai…
Effectivement, j’ai 20 ans de journalisme sportif derrière moi. J’ai commencé par un stage à RMC en 2001, avant de signer mon premier contrat en 2002 à l’occasion de la Coupe du Monde au Japon. Je suis resté chez RMC pendant 10 ans, avec une parenthèse chez Orange Sports en 2008. En 2012, j’ai été recruté par Charles Biétry lors de la création de BeIN Sports. Jusqu’à aujourd’hui…et cette Coupe du Monde du Qatar.
Ce que peu de tes téléspectateurs savent, c’est que vous entretenez des liens particuliers avec l’USCL…
Tout à fait. Mon frère ainé, Benjamin, a évolué à Créteil entre 1998 et 2004. Il a rejoint le club en provenance de l’ACBB pour jouer avec la réserve Sénior. De fil en aiguille, il s’est imposé en National puis en Ligue 2 à l’époque des Huysman, Dallet, Madar ou Sammy Traoré. Tous les vendredis soir, nous suivions Créteil avec la famille et les amis. J’ai de magnifiques souvenirs à Duvauchelle avec de très beaux matchs face à Saint-Etienne ou Lens par exemple. J’ai passé de très bons moments à Créteil.
Pouvez-vous nous donner des nouvelles de Benjamin justement ?
Benjamin a arrêté sa carrière de joueur en 2014. Il évoluait alors au Havre, en Ligue 2. A l’époque, Sylvain Ripoll lui a proposé de devenir son adjoint à Lorient. Il est toujours là-bas et s’y sent très bien. Le club et les supporters l’apprécient beaucoup. Il est souvent considéré comme l’une des légendes de Lorient pour ses performances sportives, mais aussi pour sa personnalité et sa fidélité. Il est très attaché à la ville et au club. Il a passé beaucoup de diplômes d’entraîneur. Il entraîne désormais la réserve avec Arnaud Le Lan et, le week-end, il dirige les U19.
Quels souvenirs avez-vous gardé de cette période cristolienne ?
Je garde d’excellents souvenirs de cette période. Je me souviens très bien du Kop, les Suprêmes Béliers, qui étaient sur la ligne médiane. J’ai deux évènements qui me reviennent. Le premier, à l’occasion d’un déplacement au Mans, au stade Léon Bollée. Nous avions fait le déplacement avec de nombreux amis pour voir jouer mon frère et Créteil. Nous avions promis d’envahir le terrain et de mettre le feu à la pelouse si Benjamin marquait ! Il n’a pas mis beaucoup de buts avec l’USCL, mais ce soir-là, est arrivé ce qui devait arriver… sur un corner, il propulse le ballon au fond ! Nous étions au milieu des supporters manceaux et, évidemment, nous sommes restés sagement assis ! Je me souviens de la façon dont Nicolas Huysman avait littéralement plaqué mon frère
au sol pour célébrer ce but. C’est un super souvenir ! Je me souviens également des matchs entre Créteil et Saint-Etienne avec ce beau stade Duvauchelle quasiment plein. Voir mon frère avec Créteil face aux Verts c’était éblouissant ! J’ai de magnifiques souvenirs de ces moments là. J’ai aussi des beaux souvenirs dans ce stade avec un match international espoirs entre la France et l’Italie avec des Trézeguet et des Henry qui n’étaient pas encore Champions du monde. Là encore, le stade était plein à craquer. C’était monstrueux !
A l’image de Benjamin, votre passion pour le football a-t-elle entretenu l’espoir d’une carrière professionnelle ?
Je n’avais pas le niveau de Benjamin ! J’ai évolué au Racing en moins de 17. Je me suis parfois mêlé à l’équipe première qui évoluait à l’époque en CFA 2. Mais j’habitais dans les Yvelines et je commençais à avoir du mal à suivre le rythme. J’ai fait le choix des études et du journalisme. Je n’avais sans doute pas le niveau et j’ai fini à Marly-le-roi, près de chez moi, en DHR puis en DH.
Votre emploi du temps chargé vous a-t-il laissé le temps de suivre Créteil depuis le départ de votre frère ?
Bien sûr que j’ai suivi Créteil ! J’aime beaucoup regarder les résultats des clubs que je connais ou où nous avons joué. Je regarde régulièrement les résultats et le classement. Depuis le départ de mon frère, il s’est passé beaucoup de choses ! Créteil est un club magnifique avec de très belles installations. C’est l’un des plus grands clubs franciliens. Il y a énormément de talent et j’espère que l’USCL pourra retrouver le National dès cette année. Au-delà de l’équipe première, j’espère que tous les jeunes Cristoliens se rendent compte de la chance qu’ils ont d’évoluer dans un très grand club, avec une histoire, un passé et un avenir. Le monde amateur est le pilier du football. J’adore ça et je m’y intéresse beaucoup. Au sein de BeIN, pendant quelques années, j’ai d’ailleurs animé « L’oeil de Luis » avec Luis Fernandez, une émission qui nous permettait d’aller à la rencontre du monde amateur.