Séquence émotion au sortir du nul face à Concarneau (1-1). Si les Cristoliens ont encore pêché dans la finition, c’est le départ de Carlos Secrétario qui a retenu toutes les attentions. En direct, l’entraîneur val-de-marnais a évoqué les raisons de son départ.
Uscl.fr : Carlos, que retenez-vous de cette rencontre ?
Carlos Secretàrio : « En première période, nous n’avons pas bien joué. Nous avons perdu beaucoup de ballons et nous étions nerveux. Nous étions très loin les uns des autres. Nous n’avons pas joué assez collectivement. En seconde période, nous nous sommes améliorés en passant en 4-4-2. Nous nous sommes procuré des occasions et avons obtenu l’égalisation. En fin de match, Kévin a eu un face à face avec le gardien et aurait pu nous donner la victoire. Je pense que cela aurait été un résultat logique. En nous imposant, nous aurions fait un bon au classement. Au final, on retombe dans nos travers en manquant d’efficacité. Nous avons tout fait pour gagner le match, mais pour marquer un but, il nous faut beaucoup d’occasions. C’est la principale différence avec nos adversaires depuis le début de saison. Mais globalement, je suis content de mes joueurs. »
Uscl.fr : « Vous êtes désormais 7èmes au classement, est-ce conforme à vos objectifs ?
CS : Le National est un championnat très équilibré. En nous imposant aujourd’hui, nous aurions été 4èmes. Avec plus d’efficacité, notamment à la maison, nous aurions pu faire beaucoup mieux. Mais cette septième position est honorable. Il reste beaucoup de matchs à jouer et j’espère que Créteil fera une bonne deuxième partie de championnat. »
Uscl.fr : D’un point de vue personnel, ce sera votre dernier match à la tête de l’équipe…
CS : « C’est un jour très triste pour moi. Je suis dans le football depuis tout petit. C’est ma troisième saison au club. J’ai beaucoup d’amis ici. Je suis reconnu en tant qu’entraineur. Nous avons un bon esprit. La direction et le Président m’ont tout donné. Nous sommes un vrai club et une vraie famille. C’est un jour très dur pour moi, car j’ai des problèmes de santé et je dois partir au Portugal pour me soigner. Peut-être qu’un jour je pourrai revenir ici. Je dois d’abord faire le point avec mon médecin. Je ne sais pas combien de temps tout cela prendra. Toute ma famille est au Portugal. Avec la maladie que j’ai, c’est difficile de rester ici seul. Si je ne suis pas à 100%, je préfère m’en aller. C’est une décision très dure dans ma carrière, mais j’aime beaucoup la vie et j’aime beaucoup ma famille aussi. »