LA N3 MÉRITAIT MIEUX FACE À COLOMBES

Sur son terrain face à Colombes, l’USCL B a longtemps cru tenir la victoire avant de lâcher dans les derniers instants sur un coup du sort (2-2).

La frustration ne risque pas de quitter les rangs cristoliens de sitôt. Alors qu’ils avaient retrouvé le sourire contre Blanc Mesnil, les hommes de Brice Deniaud ont longtemps tenu le bon bout face à un Racing Colombes pourtant intouchable en ce début de saison (Trois victoires et un match nul en quatre rencontres).

Solides dans leur 4-3-3 habituel et ce malgré une défense inédite, les locaux voient toutefois un de leur coéquipiers les quitter rapidement. En effet, dans une rencontre où l’arbitrage n’aura pas aidé l’équipe val-de-marnaise, Babel voyait un rouge direct être sorti à son encontre suite à une mauvaise retombée sur un duel avec l’ancien de la maison, Mountasser (18e).

À 10, c’est pourtant l’USCL B qui ouvre le score, El Mouttaqi se retrouvant parfaitement lancé en profondeur avant de finir (22e, 1-0). Les Béliers montrent de belles choses en infériorité numérique, réalisant sans doute l’un de leurs meilleurs matchs de la saison.

Mais rien ne va dans leur sens en ce samedi après-midi. En effet, Izem est contraint de sortir sur blessure, sa cheville se retrouvant touchée (38e). Mais Créteil mène à la pause, Brice Deniaud faisant rentrer un latéral droit pour compenser la perte de Babel plus tôt dans la rencontre à ce poste.

Avec un bloc bas, l’USCL B souffre plus dans le second acte. Pour autant, elle double la mise, El Mouttaqi profitant d’un mauvais dégagement du portier adverse pour le lober de 30 mètres (53e, 2-0). Décidés à serrer les dents, les Cristoliens tiennent bons, Mandanda se montrant intraitable sur sa ligne et multipliant les arrêts.

Mais tout bascule dans un temps additionnel final qui a semblé bien long, l’arbitrant décidant de donner neuf minutes de rab dans une rencontre qui avait déjà été allongée de cinq minutes avant la pause. Sur un centre, un défenseur cristolien est trop court pour dégager le ballon, ce dernier le déviant vers Matar qui termine (90+1e, 2-1).

Déterminés à tenir le score mais à bout avec des crampes qui se multiplient, les hommes de Brice Deniaud finissent par craquer suite à une faute peu évidente dans les derniers instants. Sur un coup franc aux 25 mètres, Mountasser trouve la lucarne gauche de Mandanda, son tir touchant la barre avant de rentrer (90+7e, 2-2).

Un match nul 2-2 au final qui laisse aux Béliers un sentiment d’injustice après une bonne rencontre de leur part. Ils tenteront de repartir de l’avant dans deux semaines chez eux face à Aubervilliers.