Absent depuis novembre dernier après une blessure du ligament croisé du genou, Mady Soaré est de retour à l’entraînement depuis peu. Il a accepté de se confier sur son retour, sa phase de convalescence et la suite de la saison.
Tout d’abord, qu’est-ce que cela fait de revenir à l’entraînement à Créteil ?
Cela fait extrêmement plaisir de revenir après une longue période d’attente et de travail. C’est que du bonheur.
Comment se sont passés ces derniers mois à te remettre de cette blessure ?
Au début, c’est difficile parce que tu ne sais pas vraiment quand tu vas revenir sur les terrains. Après il faut travailler constamment, c’est la clé de la réussite.
Tu as continué de suivre l’équipe à distance ?
Toujours ! Ils ont fait le boulot, je les félicite. Ils ont vraiment fait un excellent travail. Cela a été une bonne saison pour tout le monde, en espérant qu’on puisse faire de même la saison prochaine.
As-tu des regrets de ne pas avoir pu prendre part à une grande partie de cette saison ?
Oui et non. Oui dans le sens où j’aurais aimé aider à gagner ces matchs-là. Mais ils l’ont fait sans moi donc je les félicite car ça n’a pas été facile. Ils se sont accrochés jusqu’au bout, en étant solide mentalement.
Comment s’est passée cette reprise ?
Je suis parti à Cap Breton en centre de rééducation où j’ai fait deux stages de trois semaines. On a repris calmement le cardio, les appuis, tout ce qui est proprioception, force, etc. J’étais parti là-bas avec un déficit important. On a corrigé ça et ici on continue de travailler un peu la force, les appuis pour pouvoir revenir de la meilleure des façons.
Tu penses être de nouveau apte pour quand ?
J’espère avant la fin de saison être remis sur pied. Après jouer avant la fin, je ne sais pas. Faudra voir avec le coach et le kiné.
Et pourquoi pas être de retour dans le groupe pour les trois derniers matchs, dont le dernier à domicile face à Saint-Maur…
Ce serait vraiment parfait. Mais c’est une blessure très compliquée, il ne faut pas prendre de risque. Je ne sais pas si c’est vraiment une bonne idée de jouer un match d’ici la fin, on ne sait pas ce qui peut arriver. Être dans le groupe c’est faisable. Ça va dépendre de moi, comment mon genou réagit pour ne pas prendre de risque. Après ça reste aussi à voir avec le coach et le staff médical. Mais si c’est à faire, je le ferai.
Comment tu vois la saison à venir, avec ce retour en National ?
L’année dernière, j’ai goûté au National. Je sais que c’est un championnat compliqué, très physique, avec de très belles équipes. Après ça va dépendre des départs et des arrivées. Mais si on garde le groupe actuel avec quelques renforts, je pense que tout est faisable. Je ne dis pas qu’on va directement jouer les premiers rôles. Mais tout est possible. On a un très bon groupe où tout le monde s’entend très bien. On a un très bon coach avec un beau staff. On espère débuter la prochaine saison de la meilleure des manières.
Un mot pour la fin ?
Je ne saurais comment remercier tous ceux qui nous suivent cette saison. J’ai fais huit matchs, ils ont toujours été présents. On s’est déplacés des fois vraiment loin sur des rencontres à l’extérieur et ils étaient là, ils ont joué le jeu à fond. Cette montée, c’est en grande partie grâce à eux, c’était vraiment notre 12e homme. Ils ont fait ce qu’il fallait. Je les remercie du fond du coeur. J’ai vraiment ressenti leur soutien à distance durant ma convalescence.