Au club depuis plus de trois ans maintenant, Christopher Baptista a fait ses premiers pas avec l’équipe réserve avant de monter les marches une par une. Rencontre avec le maître du jeu cristolien.
Christopher, peux-tu nous parler de ton parcours au sein de l’USCL ?
Je suis arrivé au club pour jouer avec l’équipe réserve qui évoluait à l’époque en Division Honneur. De mon côté, j’ai connu une montée de DH à CFA 2 tandis que l’équipe première est descendue de Ligue 2 à National. De ce fait, le staff a fait appel à 4-5 joueurs de l’équipe réserve pour évoluer dans le groupe professionnel. J’attaque donc ma troisième saison avec l’équipe première même si j’ai pu jouer lors de ma première saison, car je me suis gravement blessé. Pour l’instant, tout se passe plutôt bien.
Peux-tu nous parler de cette blessure ?
En tout début de saison dernière, alors que j’avais fait une bonne préparation et me sentais bien, je me suis mal réceptionné après un saut ce qui m’a causé une rupture des ligaments croisés. Je me suis donc fait opéré avant de réaliser une ré-éducation à l’INSEP et Cap-Breton. Tout doucement, je me suis remis dans le bain avant de ré-intégrer le groupe en janvier dernier.
L’an dernier, tu n’as pourtant que très peu joué… Comment as-tu vécu cela ?
C’était difficile. Les mauvais résultats s’enchaînaient ce qui est deux fois plus compliqué à gérer lorsque tu ne joues pas. J’ai dû m’accrocher tout en restant patient. En fin de saison, le coach a décidé de faire appel à moi donc j’ai tenté de répondre présent. La patience a payé.
Justement, tu as marqué lors du dernier match de l’USCL en National, à Cholet, et également lors de la première journée de National 2 face au LOSC. On imagine que c’est satisfaisant ?
C’est toujours un plaisir de marquer, mais je ne pouvais être satisfait vu que l’on descendait en National 2. Le club n’avait jamais connu la quatrième division depuis plus de trente ans, ma satisfaction personnelle ne pouvait pas surpasser le mécontentement général lié à la descente.
Après, concernant le but contre le LOSC, j’étais très content même si nous faisons match nul à la fin de la rencontre.
À titre personnel, tu es passé du statut de « remplaçant » à celui de titulaire. Comment as-tu vécu ce changement ?
Dès la saison dernière, j’étais prêt à jouer et tout donner pour l’USCL. Je sais que j’ai des qualités et j’ai toujours eu confiance en moi. Aujourd’hui, j’essaie de rendre cette confiance en faisant des bons matches. Pour l’instant, nous sommes premiers donc cela se passe plutôt bien !
Pourrais-tu réaliser un bilan personnel de ce début de saison ?
À l’image de l’équipe, j’ai fait deux gros mois. Au mois d’octobre, j’ai eu la sensation que malgré le manque de résultats (NDLR : match nul contre Epinal et défaite contre Schiltigheim), je pense que nous avons proposé un bon contenu. Dernièrement, j’étais en dedans comme tout le monde. Je pense réaliser un bon début de saison et continuer ainsi.
L’effectif a connu un gros changement à la trêve. Comment expliques-tu cette cohésion de groupe si rapidement visible sur le terrain et en dehors ?
Je pense que nous avons réussi à créer un bon bloc équipe. De plus, les « nouveaux », contrairement aux autres années, ont réussi à se greffer au noyau des « anciens ». On a réussi à créer un groupe solidaire, bien en place. Cela est notre force.
As-tu fixé des objectifs en début de saison ?
Non, ce que je souhaite le plus est d’être le meilleur sur le terrain. Si cela se traduit par des buts ou passes décisives, tant mieux, autrement j’accepte totalement le fait d’avoir des statistiques moins évidentes tant que l’équipe gagne le match.
Aurais-tu un dernier mot ?
Je suis bien au club. Même si aujourd’hui, nous évoluons en National 2, nous avons garder le même schéma que lorsque nous étions professionnels avec des entraînements quotidiens. Aussi, je tiens à remercier les supporters qui nous suivent partout et n’hésitent pas à faire six heures de route pour venir nous soutenir à Haguenau ou Belfort.