Bien partie grâce à ses deux succès inauguraux, l’AS Béziers a marqué le pas lors des quatre dernières journées. Normal vous dira Mathieu Chabert qui est reparti avec un effectif presque complètement renouvelé. Mais ces changements ne changent pas pour autant la vision du coach biterrois qui compte bien jouer pour s’imposer, comme la saison dernière, à Duvauchelle.
Après deux victoires pour lancer sa saison, l’AS Béziers piétine. Que pensez-vous de votre entame de championnat ?
Ça fait 4 matches que nous n’avons pas gagné mais ça fait aussi 3 matches qu’on n’a pas perdu. Dernièrement, on est en manque de réussite. Il ne faut pas oublier qu’on a renouvelé 90% de notre effectif cette saison. Défensivement, on a trouvé une certaine assise et offensivement on se crée pas mal d’occasions. Mais on peut encore mieux faire, on pêche encore un peu sur la finition.
Quel regard portez-vous sur le début de saison de l’USCL, votre adversaire du soir ?
Toutes proportions gardées, en termes d’histoire, de statut, je trouve que nous faisons un début de saison comparable. De toute façon, le temps n’est pas encore venu de tirer des enseignements sur ce début de championnat. Les premiers du classement ont un total de points relativement bas. Tout le monde essaie de trouver la meilleure formule et avance match après match.
Quelles sont vos ambitions pour cette 7ème journée de National face à l’USCL ?
Continuer notre série d’invincibilité et, pourquoi pas, repartir avec une victoire. Nous n’avons pas pour principe de fermer le jeu. On vient à Créteil pour essayer de gagner et non pas pour essayer de ne pas perdre.
Votre dernier déplacement à Créteil s’était soldé par une victoire. Cela compte pour la confiance ?
On n’y pense plus trop. Je pense surtout que c’est une source de motivation pour les Cristoliens. Mais comme je l’ai dit, les deux équipes ont beaucoup changé à l’intersaison, ça sera donc une autre histoire. Quoi qu’il en soit, on espère, avec beaucoup d’humilité, décrocher la victoire comme l’année dernière.
Propos recueillis par JG
Photo Philippe Le Brech