Après 185 matches de championnat dont plus d’une vingtaine en Ligue 1 sur la ligne de but des clubs de Châteauroux, Le Mans et Niort, Rodolphe Roche a choisi de raccrocher les gants en mai 2016. Recruté cette saison au poste d’entraîneur des gardiens, le finaliste de la Coupe de France 2004 revient sur son arrivée dans le Val-de-Marne et son rôle auprès des derniers remparts de la maison ciel et bleue.
Comment avez-vous rejoint l’USCL ?
J’ai arrêté ma carrière de joueur à la fin de la saison 2016. Les six premiers mois je me suis reposé puis j’ai entraîné une équipe de DHR dans la région de Châteauroux pour me faire la main en tant qu’entraîneur. Ça a été une bonne expérience mais mon domaine c’est vraiment le poste de gardien de but. Avoir des gardiens professionnels et les préparer pour la compétition, c’est ça qui m’intéresse. Connaissant bien Vincent Di Bartolomeo qui est passé dans le staff, j’ai pu rencontrer le coach et ça s’est fait rapidement. C’est la première fois que j’intègre un staff alors j’apprends à trouver ma place mais les relations sont bonnes avec le coach, Francis et Jean-Mi (JM Bridier, ndlr). Ce sont des gens simples qui bossent dur et bien.
Vous êtes en poste depuis un peu plus d’un mois maintenant alors que pouvez-nous dire des gardiens du temple cristolien ?
Je commence à mieux les cerner. Yann Kerboriou et Romain Lejeune sont deux bons gardiens de but de valeur égale mais ils ont des caractéristiques assez différentes. Vivien Cédille est un jeune gardien, il a pas mal de points à travailler mais il est toujours partant. L’ambiance de travail générale est bonne, il y a une concurrence saine.
En plus des trois portiers du groupe professionnel, vous faites quelques séances avec les gardiens de la réserve ?
Oui, je prends aussi les gardiens de la B. Ça demande un peu d’organisation entre les entraînements des professionnels et ceux du groupe de Vincent mais on essaie de caler ça au moins deux fois par semaine. Je les prends pour qu’ils puissent progresser parce qu’à leur âge c’est compliqué de s’améliorer sans avoir d’entrainement spécifique. J’ai connu tout ça et dès qu’on s’occupe de toi, dès que tu as de vraies séances, ça change tout. Je vais essayer de leur faire faire de temps en temps une séance avec les pros pour qu’ils prennent conscience qu’ils doivent monter d’un cran physiquement. Mais il faut y aller doucement.
Propos recueillis par JG
Photo Philippe Le Brech