Victime d’une luxation de la rotule au mois de septembre, Sacha Clémence se rapproche petit à petit d’une reprise complète de l’entraînement. En attendant, de pouvoir prêter main forte à ses coéquipiers pour obtenir le maintien, l’avant-centre nous en dit plus sur la façon dont il a vécu cette saison jusqu’à présent.
USCL : Après plusieurs longs mois d’arrêt où en êtes-vous aujourd’hui ?
Sacha Clémence : J’ai repris la course : aujourd’hui je suis capable de faire du foncier, du fractionné. Sur le terrain, je fais le travail d’appuis, de ballon. Je ne peux pas encore faire de sprint, poser de gros appuis ou faire de travail devant le but mais je pense que je pourrais bientôt reprendre les séances de conservation avec le groupe au complet.
USCL : Qu’est-ce qui vous sépare encore d’une reprise complète de l’entraînement ?
SC : Je ressens encore une petite gêne au genou c’est peut-être dû à une contusion osseuse. Le résultat de mes examens permettra d’en savoir plus. Mais en dehors de ça, j’ai tout : la force, les appuis, la mobilité
USCL : On vous imagine content de retrouver enfin vos partenaires et l’ambiance entre coéquipiers sur le terrain…
SC : Oui, ça fait du bien mais je suis dans le même état d’esprit que mes coéquipiers. Même si je n’étais pas sur le terrain quand l’équipe perdait, je perdais aussi et j’avais la même déception. Ça donne envie de revenir plus vite, d’être là sur les matches pour essayer d’aider ou montrer l’exemple.
USCL : Quand pensez-vous pouvoir retrouver la compétition ?
SC : C’est difficile à dire, j’avance au jour le jour et je fais en fonction du mon ressenti. Comme ça je pense que je pourrai peut-être reprendre après la trêve internationale.
USCL : Quel regard portez-vous sur la saison avec le recul que votre blessure a pu vous donner ?
SC : C’est une saison compliquée. Il y a eu un changement de coach, des joueurs blessés mais on a quand même de bons joueurs, il y a vraiment de quoi faire. Il faut que la « mayo » prenne et malheureusement ce n’est pas encore le cas même si on arrive presque à la fin de saison. Mais il n’est jamais trop tard. Il reste neuf matches et quand on voit à quel point c’est serré, on se dit qu’il y a quelque chose à faire. On parle beaucoup de trouver le déclic, on sait que c’est important, maintenant il faut le faire.
Propos recueillis par JG
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