C’est dans la douleur que Créteil a validé son billet pour les quarts de finale de la Coupe de Paris IDF face à Sénart-Moissy. Bien que la manière (surtout en seconde période) ne fut pas au rendez-vous, les Béliers seront bel et bien présents en 1/4 de finale de l’épreuve régionale grâce à un beau sang froid dans l’épreuve des tirs au but…
8ème de finale de Coupe de Paris IDF
USCL / Sénart-Moissy 1-1 (4 tab à 2)
Dominateurs en première période, les Béliers concrétiseront leur mainmise sur le match au 1/4 d’heure de jeu grâce à son capitaine Yassine Saindou (1-0). Malgré de nombreuses possibilités d’aggraver la marque dans ce premier acte, les Béliers retrouveront les vestiaires à la pause avec un avantage d’un but seulement.
Pris à défaut sur la première situation chaude des visiteurs dans leur camp après 7 minutes en seconde période (1-1), Créteil a fait preuve de précipitation et de nervosité pour reprendre l’avantage…
Poussés aux tirs au but, les Cristoliens ont démontré un grand sang froid pour arracher leur qualification. Kévin Nadje, Amara Djelassi, Jacques Julien Siwe et Yassine Saindou ne trembleront pas au moment de transformer leur tentative alors que Stanley Kouamé fut déterminant sur sa ligne de but.
Qualification dans la douleur mais qualification tout de même pour les Béliers qui feront partie des 8 dernières équipes en course pour la victoire finale en Coupe de Paris IDF dans les prochaines semaines. En attendant , les U15 DH retrouveront le championnat la semaine prochaine avec un déplacement sur le terrain de l’UJA Maccabi Paris.
Réaction de Sébastien Fontaine à l’issue du match :
« En coupe, on retient finalement qu’une seule chose, le nom de l’équipe qualifiée. Mais ce match qui n’est pas le premier dans une physionomie identique depuis 2 bons mois doit nous interpeller sur la façon dont nous gérons nos émotions. A chaque fois que notre adversaire mène au score ou revient à la marque, nous perdons irrémédiablement nos repères dans le jeu et tactiquement. Chacun veut alors jouer sa partition individuelle et ce n’est pas la bonne solution. Dans ces moments-là, notre force collective doit prendre le dessus et c’est ce point qui fait défaut depuis la fin décembre. Aux garçons d’en prendre conscience…»