En conférence de presse, les deux entraîneurs sont revenus sur la prestation de leur formation. Alors que Thierry Froger regrette le manque de réussite de la première période, il salue l’état d’esprit de son équipe qui, même réduite à dix, n’a pas cessé de faire douter son adversaire par le jeu. Denis Zanko évoque lui le syndrome de la peur de gagner.
La réaction de Thierry Froger: On a fait douter Laval jusqu’au bout
« Que ce soit à 10 contre 11 ou même à 3-0, on a joué, c’est notre façon de faire depuis le début de saison. En première période, On a fauté en efficacité en première mi-temps mais dans le jeu on a proposé un contenu qui est conforme à ce qu’on fait sur notre début de saison. En seconde mi-temps, notre objectif était de réduire le score parce qu’on a senti qu’on pouvait revenir dans le match par le jeu. C’est dommage d’avoir encaissé ce troisième but qui nous a mis un handicap supplémentaire mais j’ai vu des choses intéressantes. On a quand même réussi à leur faire peur même si ç’a été un peu tard.
Quand on ne concrétise pas ses occasions, il faut être vigilant car le football est parfois cruel, on le sait, c’est comme ça, la preuve. On a toujours une part de responsabilité sur ce genre de match, on ne peut pas dire que les poteaux sont contre nous. Il faut que ça nous serve pour la suite. En tout cas, on a pris le match comme il le fallait en faisant douter Laval jusqu’au bout. On va essayer de progresser pour la suite du championnat qui s’annonce intéressante si on garde cet esprit là. »
La réaction de Denis Zanko (Laval): « À la place de Thierry Froger, je serai vraiment très frustré »
« Avant le match, on s’était dit que si on devait faire un résultat positif, ça serait nécessairement dans la difficulté… On a bien anticipé les choses même si je ne pensais pas que ça serait aussi dur! Hier, on a bénéficié d’une forme de réussite et on s’est rendu compte que l’équilibre de l’équipe est très fragile. Je nous ai sentis fébriles au contraire de l’équipe de Créteil qui a joué libérée. Au final, alors qu’il y avait 3-0 pour nous, on a presque eu peur de gagner et on a failli être victime de ce syndrome. À la place de Thierry Froger, je serai vraiment très frustré. Cette victoire nous fait le plus grand bien sur le plan moral avant d’aborder la trêve internationale, mais elle met aussi le doigt sur certaines de nos insuffisances. »
Propos recueillis par JG
Photo Philippe Le Brech