Interrogé en conférence de presse après la première défaite concédée à Duvauchelle, Philippe Hinschberger a livré son analyse de la rencontre. Au-delà de la déception liée au résultat, le technicien sent une équipe en progression.
USCL.FR : Malgré un match agréable et une prestation assez aboutie de votre équipe, l’USCL a fini par s’incliner pour la première fois sur sa pelouse. Comment vivez-vous ce résultat?
Philippe Hinschberger : Depuis le début de saison, on n’a pas vraiment de réussite. Parfois ce sont les poteaux, parfois ce sont les fins de match… En revenant au score à quelques minutes de la fin, on pensait tenir le bon bout, surtout qu’on était sur une bonne période. Je trouve que le score est très cruel ce soir.
USCL.FR : Comment expliquez-vous ces fins de match manquées?
PH : Je ne me l’explique pas, sinon j’aurais déjà mis en place des solutions. On prend deux buts par match à domicile, à partir de là, c’est difficile… On peut faire beaucoup mieux défensivement et beaucoup mieux dans l’attitude également. On voudrait voir plus de joueurs concernés quand on perd le ballon parce qu’on a les situations pour revenir. Mais la réalité c’est qu’aujourd’hui on est 15ème.
USCL.FR : Après le bon match livré contre Lens, votre équipe a pourtant réalisé une autre prestation aboutie face à la meilleure formation à l’extérieur. Que manque-t-il à Créteil pour convertir ces progrès en points?
PH : Sochaux a beaucoup de réussite depuis le début de la saison. Ils sont dans l’efficacité et c’est ce qui nous manque. Comme je viens de le dire, il y a toujours un poteau, une fin de match, ou une décision arbitrale qui jouent contre nous… Alors quand on met tout ça bout à bout, c’est difficile. Ce soir, on doit prendre un point et encore, on n’aurait pas été satisfait par rapport au nombre d’occasions qu’on a eues. C’est dommage parce qu’on dégringole au classement. Il y a une prise de conscience à avoir même si je constate quand même qu’on fait des matches de plus en plus pleins. Ca rend les résultats décevants encore plus difficiles à accepter.
Propos recueillis par JG
Photo AFR José Lopes