Contre Tours ce soir, Jean-Luc Vasseur compte sur ces hommes pour montrer la même détermination que face à Laval. Car le guide des Béliers l’assure, si le collectif respecte le plan de jeu, l’USCL sera en mesure d’exploiter la moindre brèche laissée par les Tourangeaux pour ramener des points en Val-de-Marne.
USCL : Relégable pour la première fois de la saison avant son dernier match, Créteil a réagi avec panache en signant une victoire aussi belle qu’importante contre Laval. Pensez-vous que les Cristoliens poursuivront sur leur lancée ?
Jean-Luc Vasseur : Après notre victoire contre Laval, le danger serait de se dire: « quand on veut, on peut ». On sait depuis le début de saison qu’on est capable de faire ce genre de performances. On l’a montré contre Laval, contre qui on était très attendu, mais on l’a aussi montré contre d’autres équipes du haut de tableau comme Metz, Nancy, Dijon ou Angers où personne ne comptait sur nous.
Mais être capable de livrer de bons matches c’est une chose, mais les réaliser c’en est une autre. Notre force l’année dernière, c’était la régularité dans l’excellence. Il faut repartir sur ces bases pour éviter les mésaventures qu’on a pu connaître cette saison. Parce qu’avant Laval, on était tombé au plus bas. On n’a pas envie de connaître ça à nouveau. Nous devons acteurs de notre destin, et pour ça, il faut nous prendre en charge et afficher le même degré de détermination qu’au dernier match.
USCL : Votre formation s’est toujours montrée assez à l’aise voire même ambitieuse face aux équipes de haut de tableau. Dans quel état d’esprit êtes-vous avant votre face-à-face contre Tours (7ème) ?
JLV : On aime jouer ce type de match. Ce sont des adversaires qui nous poussent à être encore plus vigilants. On les étudie dans le détail pour appuyer sur leurs faiblesses éventuelles. C’est ce qui fait qu’on est capable d’exister contre des équipes qui ont de bien meilleures individualités que nous. Et contre Tours, si le projet de jeu collectif est suivi offensivement et défensivement, on s’en sortira.
Propos recueillis par JG
Photo AFR José Lopes