Faites connaissance avec Y. Kerboriou !

En attendant l’annonce du groupe convoqué pour le 32ème de finale de Coupe de France face à Jura Sud, uscl.fr vous propose de faire plus ample connaissance avec le dernier rempart de la défense cristolienne : Yann Kerboriou.

Arrivé au club dans l’ombre d’un certain Richard Trivino, Yann Kerboriou entame cette année sa quatrième saison sous le maillot cristolien et a depuis longtemps glané ses galons de titulaire sur la ligne de but francilienne. A travers son questionnaire décalé, uscl.fr vous invite à toucher d’un peu près la personnalité du portier cristolien.

 

Quel est votre premier souvenir le plus marquant de football ?

Yann Kerboriou : C’est la victoire du PSG en Coupe des Coupes. A l’époque j’avais 8 ans et je jouais au foot mais ce n’était qu’un passe-temps auquel mes parents m’avaient inscrit. Ce premier grand succès de l’équipe que je soutiens m’a marqué.

 

Quel joueur reconnu ne déclenche pas pour autant votre enthousiasme ?

YK : Je dirais Gareth Bale. C’est un joueur d’avenir bien sûr, mais il n’a pas encore rien prouvé. Il est jeune et pour le moment il n’a fait qu’une grosse saison avec Tottenham. Ce transfert record vers le Real, c’est un peu trop et puis au niveau du style je n’accroche pas trop. Je n’allumerais pas mon poste pour le voir jouer.

 

Quel match d’anthologie avez-vous raté ?

YK : La finale de l’Euro 2000. On revenait d’un week-end en famille en voiture et on ne savait rien du match car mon père déteste suivre les matches à la radio, ça le stress trop. En arrivant à la maison, on s’est précipité pour allumer la télé juste à temps pour voir le but en or de Trézéguet !

 

Quel joueur, décrié par les connaisseurs, aimez-vous malgré tout ?

YK : Ben Arfa. Je trouve qu’on a trop cassé de sucre sur le dos ce joueur. Beaucoup d’espoirs ont été placés en lui très jeune, on lui a demandé trop tout de suite, et on ne lui a pas laissé le temps de s’exprimer. Il n’a pas toujours fait les bons choix non plus mais on l’a trop vite descendu dans la presse.

 

Quelle équipe pourriez-vous regarder jouer tous les jours ?

YK : Je dirais le Bayern de Munich. Depuis trois ou quatre ans, les matches de cette équipe sont toujours spectaculaires. Les 0-0 sont rares, mais même ces matches là sont plaisants. C’est tout ce qu’on a envie de voir.

 

Quel joueur vous paraît être l’incarnation de votre meilleure qualité ?

YK : Petr Cech est le gardien qui correspond le plus à mon propre style. Il n’a pas de dégaine (rires, ndlr) et ses arrêts, tout en reflexes, ne sont pas spécialement beaux, mais ils sont efficaces. Même au niveau de son attitude dans le jeu, je trouve qu’il y a des similitudes entre nous, mais je ne compare pas à lui.

 

De quelle « petite équipe » êtes-vous le grand soutien ?

YK : Je suis toujours les résultats du Plessis-Robinson (DSR, ndlr) où j’ai débuté le foot. J’aimerais beaucoup tomber contre eux un jour en Coupe de France. Il y a des joueurs avec qui j’étais à l’école ou avec qui j’ai commencé le football à 5 ans et demi.

 

Quel match vous a procuré votre plus grande joie de spectateur ?

YK : C’est la finale de Ligue des Champions entre Milan et Liverpool. Voir l’équipe de Liverpool que j’aime bien être menée 3-0 à la mi-temps et finir par l’emporter 4-3 c’était un scénario de match impossible surtout en finale de Champions’ League.

 

 

Quel match vous a procuré votre plus grande joie de footballeur ?

YK : C’est le match contre le Paris FC, la saison dernière, quand on a décroché le titre de champion de National. Pendant le match, je me souviens que j’avais derrière moi des employés du stade qui me disaient que Metz perdait, ce qui faisait de nous les champions… Et puis quand on a eu confirmation du résultat, j’ai ressenti une grande fierté. Être rentré dans l’histoire du club avec ce premier titre de champion et avoir battu des records du championnat National c’était un moment fort. C’était l’aboutissement d’une saison où toute l’équipe avait cravaché. C’était aussi une grande récompense individuelle pour moi. J’avais connu des saisons galères où j’aurais pu abandonner mais le club avait cru en moi et m’avait aidé à m’accrocher. J’en suis reconnaissant aujourd’hui car ce titre, cette saison complète et aboutie sont venus récompenser tous les efforts que j’avais fait depuis mon arrivée.

 

En tant que supporter quelle défaite n’avez-vous toujours pas digérée ?

YK : Ce n’est pas une défaite mais c’est mon souvenir le plus horrible de football ! J’étais en vacances et mon oncle m’avait vendu le match Bordeaux – Toulouse comme un super rencontre « le derby de la Garonne ». On était donc allé au stade Lescure et là, j’ai assisté au match le plus nul de toute ma vie. Quelle purge ! Il n’y avait rien à voir ! Pas une occasion d’un côté ou de l’autre ! Aucune ambiance dans les tribunes !

 

En tant que joueur quelle défaite n’avez-vous toujours pas digérée ?

YK : C’est notre match contre Nice en 32ème de finale de Coupe de France (saison 2010-11, ndlr). On perd aux penalties… En plus de l’élimination, j’ai toujours la frustration de ne pas avoir sorti au moins un tir au but…

 

Fiche Identité

Numéro : 1

Poste : Gardien

Nationalité : Française

Né le 5 février 1988, 25 ans

Lieu de naissance : Clamart

Taille / Poids : 1,89 m, 88 kg

Latéralité : Gaucher

Au club depuis : 2010

Club précédent : Aubervilliers (CFA2)

 

Propos recueillis par JG

Photo AFR José Lopes