Auteur des deux derniers buts cristoliens, Nicolas Belvito a peut-être retrouvé des couleurs mais il ne s’explique toujours pas le naufrage des Béliers à Laval. Ce qu’il sait c’est que ce soir, la venue du Tours FC, 4ème de L2, offre à l’USCL une belle occasion de prouver que la défaite en Mayenne n’était qu’un accident de parcours.
USCL : Créteil a ouvert la marque à Laval avant de finalement boire la tasse. Que s’est-il passé ?
Nicolas Belvito : Je n’arrive pas à l’expliquer. C’était notre troisième match en huit jours ; on savait que le plus important était de bien le débuter et c’est ce qu’on a fait. On a marqué en premier et on a joué jusqu’à la 30ème minute. Ensuite, je ne parlerais pas de fatigue physique mais plutôt de fatigue mentale. La préparation du match contre Toulouse nous a peut-être coûté en termes d’intensité nerveuse… Ce qui est le plus gênant c’est que nous ayons encaissé huit buts en deux matches, mais on s’est attelé à régler ça cette semaine. Aujourd’hui, parce qu’on se situe entre la 8ème et 10ème place on a l’impression que ça peut être facile d’aller chercher plus haut, mais c’est là où on se rend compte que ce sont les petits détails qui font la différence.
USCL : Après avoir attendu votre premier but depuis le début de saison, vous avez marqué coup sur coup contre Toulouse et Laval. La machine est lancée ?!
NB : J’aimerais bien, mais malheureusement ça ne veut rien dire ! Evidemment l’objectif de tout attaquant est de marquer le plus possible mais il faut aussi savoir donner le temps au temps. Après une bonne préparation (4 buts en 5 matches amicaux, ndlr), j’ai eu un petit coup de pompe alors j’ai fait le dos rond. J’ai continué à travailler et à faire preuve d’abnégation. Depuis deux matches, je suis en réussite et j’en suis très content ! Ça me redonne confiance.
USCL : On vous a vu évoluer tantôt en pointe, tantôt derrière l’attaquant. Dans quel registre vous sentez-vous le mieux et comment vivez-vous la rotation impliquée par la présence de trois attaquants pour deux postes ?
NB : Mon poste, c’est N°9. Plus je joue haut sur le terrain, plus je suis à l’aise. Loin de la surface, je me procure moins d’occasions. Mais on fait tous partie d’un projet de jeu, si on doit s’adapter pour bonifier l’équipe, on s’adapte, même si parfois ce n’est pas là où on est le meilleur. En ce qui concerne la concurrence, je la vis très bien parce qu’elle est saine et loyale. C’est cette concurrence qui nous fait tous progresser. Et puis, il ne faut pas oublier qu’on évolue tous les trois dans des registres différents qui peuvent être complémentaires. Ça donne des possibilités à l’entraîneur.
USCL : Au pied du podium, Tours présente de sérieux arguments. Que vous inspire ce match face à une des formations les plus en vue du moment ?
NB : Le même nombre de points que d’habitude est en jeu alors c’est un match comme les autres ! On a déjà joué à Lens, à Caen ou face à Angers, alors on n’a pas être impressionné par cette équipe contre laquelle on avait match nul en amical (1-1, ndlr). J’ai confiance en nos qualités collectives, on a tout ce qu’il faut pour rendre une bonne copie et montrer que notre défaite à Laval n’était qu’un accident.
Propos recueillis par JG
Photo AFR José Lopes