Sévèrement corrigé par le Stade Rennais (0-5), l’USCL s’attendait à voir débarquer à Duvauchelle un Toulouse FC très revanchard. Alain Casanova confirme ! L’entraîneur n’effectuera que peu de changements dans l’espoir de voir son équipe se racheter après sa bévue du week-end face à des Cristoliens dont il se méfie.
USCL : Comment abordez-vous e 16ème de finale de Coupe de la Ligue après le 0-5 concédé à Rennes ?
Alain Casanova : L’occasion nous est donnée de mettre le championnat entre parenthèses, c’est une très bonne chose pour l’approche mentale. Car ce match de Coupe de la Ligue était déjà important au départ mais il l’est devenu encore un peu plus après notre résultat du week-end. Les joueurs auront à cœur d’effacer leur mauvais résultat, de prouver contre Créteil que notre match à Rennes n’était qu’un accident.
USCL : Comptez-vous apporter des changements à votre équipe ?
AC : Ce match de Coupe est devenu plus important que celui contre Evian (samedi, ndlr). Il y aura très peu de changement sur la composition car en coupe, il n’y a qu’une chose qui compte c’est la qualification.
USCL : Que connaissez-vous de votre adversaire cristolien ?
AC : On a bien observé l’équipe de Créteil et son parcours. Créteil est sur sa dynamique de montée et elle démontre un bon potentiel. C’est une équipe qui dégage beaucoup de puissance et beaucoup de qualité technique en même temps avec des joueurs comme Jean-Michel Lesage. Collectivement, ils sont très bons sur le plan défensif et il y a de qualité individuelle sur le plan offensif quand cette équipe a le ballon au pied. Ils sont aussi dangereux sur coup de pieds arrêtés.
USCL : Quelle sera la clé du match selon vous ?
AC : Il faudra être capable de produire du jeu, de se mettre à l’abri pour éviter de les voir revenir sur coup de pied arrêté. Il sera important de savoir défendre sans concéder de coups de pied arrêtés au bons tireurs et ensuite de bien défendre sur les joueurs de tête lorsque nous serons confrontés à un coup de pied arrêté.
Propos recueillis par JG
Photo TFC Média / Manu Blondeau