Blessé lors de l’hiver dernier, Boris Mahon de Monaghan en a profité pour réinvestir son temps auprès de jeunes cristoliens. Le latéral droit de l’US Créteil-Lusitanos est allé à la rencontre des jeunes qui composent la section sportive du Lycée Branly.
Face à une dizaine de lycéens de la seconde « section sportive football » du Lycée Edouard Branly de Créteil, Boris Mahon de Monaghan a évoqué son propre parcours de joueur avec simplicité et décontraction. Ses faits d’armes comme les matches joués avec Sedan en Coupe de la Ligue ou en Ligue 2, mais aussi les difficultés qui ont croisé sa route. Entre son séjour en centre de formation loin du cocon familial où sa taille sera jugée trop petite, et la situation délicate d’un joueur blessé, le Cristolien a répondu aux interrogations directes ou indirectes des jeunes rêvant de faire du football leur métier.
Parmi les thèmes les plus chers aux lycéens : la vie de groupe, la préparation d’avant match, les relations avec l’entraîneur ou l’hygiène de vie… Autant de thèmes abordés où le fil conducteur du discours très décontracté du latéral de l’US Créteil-Lusitanos ne se départira pas des exigences demandées par le sport de haut niveau : travail, rigueur, détermination et investissement personnel. Des valeurs reprises en cœur dans le discours pédagogique de Didier Caudal, Directeur du service municipal des sports, et de Cédric Bonnard, l’entraîneur de la section, concernant l’attitude gagnante à adopter en cours ou sur les terrains.
La section football du Lycée Branly
Ouverte depuis septembre 2010, la section sportive du Lycée Edouard Branly permet à des lycéens choisis sur des critères autant sportifs que scolaires de suivre un cursus général ou technologique aménagé à la pratique du football. Grâce aux moyens matériels de la municipalité et à un coordonnateur à la fois professeur d’EPS et éducateur au club, 18 lycéens peuvent s’entraîner quatre fois par semaine tout en respectant leur emploi du temps scolaire. Parmi eux, trois ont également choisi de suivre la formation d’arbitrage pour décrocher leur diplôme de « Jeune officiel ».
JG
Photo JG