Prêté cette saison par l’Académica (Por.), Rodolph Amessan évoluait pour la première fois dans un championnat français. Il évoque cette expérience nouvelle en espérant qu’elle se conclura ce soir sur une note positive face à Cherbourg.
USCL : La saison touche à sa fin, quel regard portez-vous sur les dix derniers mois de compétition ?
Rodolph Amessan : La fin de saison est difficile pour nous. On a frôlé la montée mais aujourd’hui on reste sur quatre défaites de suite, c’est vraiment dommage. Je pense qu’avec cette équipe Créteil aurait pu monter sans problème en Ligue 2. Mais on a mal géré certaines situations. Pourtant, on avait tout pour y arriver, le championnat était à notre portée.
USCL : Prêté par l’Académica (L2, Portugal), vous avez découvert le football français avec cette saison de National. Que pensez-vous de cette première expérience ?
RA : La National est un bon championnat mais c’est difficile de le comparer avec ce que j’ai connu au Portugal. Le football est français est beaucoup plus basé l’aspect tactique et les replacements défensifs, du coup, le jeu va moins vite. Au Portugal, il y a beaucoup plus de vivacité de rapidité.
USCL : Pour un joueur vif comme vous, ce jeu plus posé n’a pas été un peu frustrant ?
RA : Non pas du tout, je me suis senti à l’aise. Et puis, ça m’a permis de voir autre chose et de travailler les replacements justement. Mais je pense que j’aurais pu apporter beaucoup plus à l’équipe si j’avais joué un peu plus, mais, vous savez, je prends les choses comme elles viennent. Cette saison aura été une bonne expérience. D’ailleurs, je ne serai pas contre rester ici, mais pour le moment je suis toujours en fin de prêt, je vais donc retourner à l’Académica.
USCL : Après avoir flirté avec le podium, Créteil vient d’enchaîner quatre défaites. Pour ce match de clôture à domicile, une victoire contre Cherbourg serait la bienvenue…
RA : Oui ! C’est le message que nous a fait passer le coach. Il nous a fait savoir qu’on ne devait pas finir sur une mauvaise note, surtout à domicile parce que même si on n’a plus rien à jouer, on perd des places et on régresse. Ce qu’on fait sur cette fin de saison c’est aussi la meilleure manière de bien préparer la saison prochaine.
Propos recueillis par JG
Photo AFR José Lopes