L’ancien de l’USCL aujourd’hui à Dijon a vécu une première titularisation réussie en Ligue 1 face à Evian-Thonon-Gaillard (3-1). Celui qui était présenté comme un »monstre » quand il avait dix-sept ans veut maintenant enchaîner et se stabiliser.
«Sékou, vous avez enfin goûté à la L1 avec Dijon, où vous êtes arrivé l’été dernier : c’était bon ?
C’était très bien, une très bonne soirée pour moi. Le coach m’a félicité par rapport à mon match. Du coup, en même temps que la compétition, j’ai un peu retrouvé le sourire. Quatre mois avant de participer à mon premier match de Championnat, c’était un peu dur à vivre, parfois. Il y a heureusement autour de moi des personnes pour me soutenir.
Quatre mois, c’est peut-être le temps qu’il vous fallait pour revenir à un bon niveau ?
C’est clair que, la saison dernière, je n’ai pas beaucoup joué (il avait rejoint l’Hapoël Raanana, en Israël, en cours de saison, après avoir quitté Naval, au Portugal). Il fallait que je retrouve le rythme. Au départ, c’est vrai, je voulais vite montrer ce dont j’étais capable, d’autant plus que j’étais parti tôt de France (NDLR : il avait quitté le Mans pour West Ham en 2005, à 21 ans). Le coach (Patrice Carteron), lui, me disait d’être patient, que ça allait payer. Il y a d’abord eu ce match en Coupe de France contre Versailles (DH), très important, car il m’a permis de disputer quatre-vingt dix minutes. Ça s’est bien passé et j’ai de nouveau joué face à Evian. Maintenant, j’espère que c’est parti !
Quels sont vos objectifs, à vingt-sept ans : vous poser un peu, après un début de carrière plutôt mouvant ?
C’est vrai que j’ai beaucoup voyagé depuis que j’ai quitté Le Mans ! J’ai quasiment changé de club chaque année. Et j’ai connu des hauts et des bas : les escaliers qu’on monte, qu’on descend, qu’on monte, qu’on descend… J’ai tout connu, je ne regrette rien. Aujourd’hui, j’ai ma petite carapace et je suis prêt à m’exprimer à Dijon, car j’ai passé un cap. Oui, j’ai passé un cap.»