Six divisions ! Voilà ce qui sépare l’USCL de Puteaux, son prochain adversaire en Coupe de France. Autant dire que l’annonce du tirage a fait du bruit dans le club de PH des Hauts-de-Seine. Au-delà d’un l’exploit sportif toujours possible, ce match sera avant tout l’occasion d’attirer l’attention sur une ville et club pour l’entraîneur du CSMP qui vise la montée. Entretien.
Dinho Hamitouche : Ça fait des années lumière que le club n’est pas arrivé à ce stade là de la compétition. Alors tomber sur une équipe de ce niveau, c’est comme une fête pour le club ! Ce sera aussi l’occasion de mettre un coup de projecteur sur la ville et de sortir le club de l’anonymat. Côté terrain, il faudra qu’on sache maîtriser nos émotions et ne pas les regarder jouer. Même si on sait que ce sera David contre Goliath, on essaiera quand même de jouer notre carte. La tâche sera très très difficile, mais il y a toujours des exploits en Coupe. En tout cas, on fera tout pour ne pas être ridicules.
USCL : L’annonce du tirage ne vous a pas porté chance, car vous avez concédé ce week-end votre toute première défaite en championnat…
DH : C’est une défaite qui tombe mal car nous affrontions le premier, mais je comprends les joueurs. Toute leur attention s’est portée sur le match de Coupe à venir, c’est humain. Ce match c’est un rêve pour eux ! Pour moi, l’entraîneur, j’ai un peu de mal à digérer cette défaite. Sur ce match, nous méritions le nul, mais ça ne va pas freiner notre progression.
USCL : Vous visez une nouvelle fois la montée en DHR cette saison ?
DH : Ça fait des années qu’on essaie de monter une équipe compétitive pour monter, j’espère que cette saison sera la bonne. On a perdu quelques joueurs de qualité mais on les a remplacés par d’autres qui rentrent bien dans le collectif et son état d’esprit. C’est important pour tenir toute la saison. Ce qui est dommage c’est que nous ayons perdu des joueurs sur blessure à cause de l’état de notre terrain.
USCL : Justement pouvez-vous nous parler de la pelouse de Léon Rabot. A quoi doivent s’attendre les Cristoliens ?
DH : C’est un terrain mal entretenu. Il est attaqué par les corbeaux ou les pigeons, il y a plein de trous, c’est un champ de patate (sic)… Lorsque nous jouons à domicile, j’ai toujours l’appréhension de perdre un joueur que ce soit de mon équipe de l’équipe adverse. C’est pénible, ça commence à devenir difficile de pouvoir jouer au football et avec les intempéries ce sera pire…