Chacun habité par des motivations différentes, Alexis Lafon et Michel Rodriguez ont tous deux choisis de quitter pour l’USCL pour rejoindre le FC Rouen en fin de saison dernière. Ils évoquent leur choix et leur actualité avec uscl.fr avant de se projeter sur la confrontation avec leurs anciens coéquipiers.
Alexis Lafon : Je sortais d’une saison où je n’avais pas beaucoup joué… Sept matches la saison dernière, c’était trop peu pour espérer un contrat ailleurs. Comme je n’avais pas de certitude sur les intentions des dirigeants de l’USCL, je ne me voyais pas refuser une proposition intéressante. J’ai été surpris de l’intérêt du FC Rouen pour moi, et comme j’avais besoin qu’un club me fasse confiance j’ai sauté sur l’occasion. C’était la première et la seule proposition que j’ai reçue, c’était inespéré alors je l’ai saisie.
Michel Rodriguez : Les raisons qui m’ont amené à partir sont surtout privées. Ma famille ne s’est pas vraiment plu en région parisienne alors j’ai décidé de quitter Créteil. Rouen me suivait depuis deux ans et j’avais des contacts avec le coach alors les choses se sont accélérées en fin de saison dernière. Et ce qui au départ aurait pu passer pour un compromis ne l’a pas du tout été. Je ne m’attendais pas à trouver quelque chose d’aussi conforme à mes attentes et pourtant c’est ce qui s’est passé.
USCL : Comment avez-vous été accueilli dans votre nouveau club :
AL : Après la saison dernière à Créteil, je ne savais pas si je retrouverais un vestiaire avec une ambiance aussi bonne. Mais les nouveaux joueurs ont été accueillis par des joueurs simples avec un bon état d’esprit. Si aujourd’hui, nous sommes bien au classement c’est aussi parce que le groupe vit bien ensemble.
MR : Dès mon arrivée, le coach m’a donné beaucoup de responsabilités. C’est toujours mieux de démarrer avec la confiance de l’entraîneur. Le groupe est très réceptif et respectueux, et l’équipe tient la route défensivement. Quand les performances individuelles et collectives vont de pair, c’est toujours plus facile de tenir ce genre de rôle.
USCL : Michel, parlez-nous du parcours du FC Rouen depuis l’entame…
MR : Le championnat est très relevé cette saison. Les objectifs du club sont d’accéder à la Ligue 2 sur les deux ans qui viennent avec pour cette saison l’ambition de finir dans le premier tiers du classement. Grâce à notre bon parcours à domicile nous sommes dans les clous (sic).
USCL : Alexis, que pensez-vous du parcours de votre ancienne équipe ?
AL : J’ai été agréablement surpris par le bon début de saison. Le club a perdu pas mal de joueurs et à l’intersaison, je ne savais pas trop quoi penser du recrutement. J’ai assisté au match de Créteil contre Alfortville, j’ai vu des bonnes choses et d’autres à améliorer. Mais c’est normal lorsqu’on reconstruit une équipe à 80%, il faut le temps que la mayonnaise prenne (sic). J’ai souvent Boris (ndlr : B. Mahon de Monaghan) au téléphone et je suis content de voir que ça se passe bien pour lui et mes anciens coéquipiers.
USCL : Ce soir, vous serez confronté à vos anciens coéquipiers. Ce match sera forcément un peu particulier…
AL : Oui, normalement je devrais me retrouver face-à-face à Boris ! Ça ne me gênera pas de le chambrer pendant les temps morts (sic), mais nous sommes tous les deux habités par l’envie de gagner, il n’y aura pas de cadeaux ! Ça va être la guerre car on s’est défié sur ce match.
MR : Helder n’est pas encore remis je crois, alors je n’aurai pas à gérer un joueur avec lequel j’évoluais la saison dernière. En tout cas, j’aurais vraiment plaisir à revoir Sébastien Gondouin et surtout Rui Pataca. J’ai vraiment beaucoup apprécié l’homme, c’est lui que j’ai eu le plus de mal à quitter. De mon expérience à Créteil, c’est lui que je regrette le plus.
Photos portraits : Jean-François Damois / FC Rouen
Photos de jeu : A. Denis / FC Rouen