Recruteur de l’USCL depuis quelques semaines, Samir Amirèche évoque son retour dans les rangs cristoliens ainsi que sa manière de concevoir sa nouvelle mission. Entretien.
Samir Amirèche : J’ai passé neuf saisons sous le maillot de Créteil, mais comme pour tous les joueurs il y a un moment où il faut savoir s’arrêter et passer à autre chose. Je reviens aujourd’hui avec une autre casquette c’est vrai, mais quelque part c’est toujours pour être au service du club.
USCL : En quoi consiste cette nouvelle mission justement ?
SA : Je fais partie de la cellule recrutement du club. Mon travail consiste à recruter les meilleurs joueurs pour l’équipe de National et de CFA2 en fonction des profils qu’Henri Camous (ndlr : Directeur Général) et les entraîneurs me donnent. Une fois que le recrutement sera terminé et que le National reprendra je me déplacerai pour observer les matches de nos adversaires et faire mon compte-rendu à Hubert Velud. J’irai voir aussi d’autres matches : de Ligue 2, de National et des championnats amateurs de la région parisienne pour repérer des joueurs. J’ai aussi proposé à Jean-Michel Bridier d’assister aux matches de l’équipe réserve pour observer la forme des joueurs, leur évolution et relayer les informations auprès du staff de l’équipe de National.
USCL : Cette mission de recruteur n’est pas nouvelle pour vous…
SA : Oui, c’est ce que j’ai fait la saison dernière pour l’UJA Alfortville et je pense que j’ai fait du bon boulot ! L’équipe première quand elle aura récupéré ses quatre points montera en National, et l’équipe B a terminé championne de DHR avec presque dix points d’avance.
USCL : C’est une tâche qui sera décisive pour la prochaine saison…
SA : On sait que pour aller au bout, il faut un bon effectif pour mettre tous les atouts de son côté et pouvoir répondre à toutes les éventualités car une saison se joue à peu de choses on l’a vu cette année. J’espère que tout se passera bien. On ne peut pas se mettre au niveau des plus gros budgets du championnat et crier que nous allons jouer la montée, mais en étant en forme et sérieux toute l’année nous aurons notre chance. Car c’est l’équipe la plus régulière qui s’en sortira le mieux.
USCL : Quelques recrues ont été engagées, où en êtes-vous à l’heure actuelle ?
SA : L’entraîneur ne veut pas brusquer les choses, et je le comprends. Il y a plusieurs choix en suspens, pas mal de cas se débloqueront rapidement.
USCL : Parmi les premières arrivées, on remarque que certaines sont issues de la région parisienne. C’est un choix strictement sportif ou bien y a-t-il une optique plus large derrière ces décisions ?
SA : Il faut être attentif à la région parisienne, c’est le meilleur vivier européen, tous les entraîneurs le savent. Les meilleurs joueurs sortent d’Ile de France, alors il faut en profiter. Recruter parisien est avantage pour le club. Il n’y a pas de temps d’adaptation pour le joueur. Mon projet est de développer une identité cristolienne et parisienne pour le club. En recrutant de bons joueurs, en les faisant progresser, je pense que l’on peut créer une identité et fédérer autour. Evidemment, on ne se limitera pas à la région parisienne mais c’est un axe qu’il faut développer.
Photo AFR José Lopes