Après quelques semaines d’absence sur blessure, le retour à la compétition de Johann Paul n’a pas été salué par le résultat escompté. Au-delà de ce dernier match, il évoque la deuxième partie de saison en demi-teinte des Béliers. Le milieu défensif compte sur une réaction de l’USCL à Cannes pour prouver à tous que son équipe n’a pas joué au-dessus de ses moyens.
Johann Paul : Sur le plan individuel, ça va, je me sens encore un peu raide, mais ça devrait aller de mieux en mieux au fur et à mesure. En ce qui concerne notre match contre Rouen, c’est difficile de chercher à l’analyser car d’un point de vue technique, il n’y a rien à analyser… Je ne pense pas que ce soit lié à un manque d’envie, contre Rouen nous étions dans un jour sans.
USCL : Lors de votre absence, vous avez assisté à plusieurs mauvais résultats. N’avez-vous pas peur de voir Créteil finir en roue libre ?
JP : Ne pas pouvoir apporter ce que je sais faire a été frustrant pour moi, j’ai eu la sensation de laisser mes coéquipiers au moment où la course pour la montée s’est jouée. Mentalement, nous avons eu du mal à redresser la tête après certains mauvais résultats, nous n’avons pas réussi à repartir sur un cycle positif comme on le faisait en début de saison. Le doute nous a fait plonger, c’est dommage. Tout le monde avait trop envie de bien faire et on s’est peut être trop mis de pression. Après on a que ce qu’on mérite. Nous n’avons pris qu’une quinzaine de points depuis la trêve, alors si on doit finir 7ème ou 8ème c’est qu’on ne méritait pas mieux.
USCL : Le match contre Cannes, l’un des prétendants annoncé pour la Ligue 2, et les retrouvailles avec l’ex-cristolien Vincent Di Bartolomeo permettront-ils de voir une USCL plus conquérante ?
JP : En ce qui me concerne, je joue tous les matches pour les gagner et j’espère que tout le monde est dans cette optique. Notre objectif doit être de finir le plus haut possible pour prouver que notre première partie de championnat n’était pas un exploit. Tous les joueurs ne peuvent qu’avoir cette même envie. Ne pas jouer le jeu reviendrait à desservir notre cas personnel au moment où il nous reste que la carte individuelle à jouer. Si chacun fait de son mieux pour l’équipe, le résultat collectif suivra.
Photo AFR José Lopes