Créteil abonné au nul

Au terme d’un match où chacune des deux équipes aura régné sur une mi-temps, Parisiens et Cristoliens se sont séparés hier sur un nul on ne peut plus logique. Supérieurs en première période, les Béliers ouvraient la marque grâce à A. Mokdad. Transfiguré après la pause, le PFC multipliait les assauts et parvenait à égaliser en toute fin de rencontre. Loin d’arranger les affaires de l’USCL, ce neuvième match nul installe le club sur le fauteuil de premier non-relégable.

Après les premiers bruits venant confirmer la victoire des Parisiens contre Istres lors de la 5^ème journée, on pouvait s’attendre à voir le Paris FC entamer la rencontre face aux Cristoliens pied au plancher, ce sont pourtant les joueurs d’Olivier Frapolli qui entamaient le derby de la meilleure manière.

Une première mi-temps cristolienne…
Bien en place, ce sont bel et bien les Cristoliens qui prennent l’ascendant sur leurs voisins parisiens dès l’entame. C’est d’ailleurs, Pierre Planus, l’ex-joueur du PFC, qui s’illustre le premier. Après un coup du sombrero sur Valéri, le milieu de terrain enchaîne une demi-volée qui rase le montant gauche du gardien parisien (16’). Trois minutes plus tard, les Val-de-Marnais concrétisent leur domination. Kevin Gohiri lance un une-deux sur son côté qui lui permet de déborder son vis-à-vis. Sur la trajectoire de son centre à ras-de-terre se trouve Abdelmalek Mokdad. Titularisé en lieu et place de David Abwo, blessé  à l’échauffement, ce dernier se jette et devance le défenseur central du PFC (0-1, 19’). Les hommes de Jean-Marc Pilorget répliqueront par l’intermédiaire de Durand (frappe non cadrée, 29’) et de Losilla (tête décroisée, 45+2’), mais à chaque fois ils trouveront sur leur chemin Richard Trivino.

…une seconde période parisienne
Content de voir ses joueurs mener à la mi-temps, le Président Lopes préfère attendre la fin de la seconde période pour se réjouir, et le cours du match va lui donner raison. Car au retour des vestiaires, c’est à un tout autre match que les spectateurs de Charléty vont assister. Secoués et réorganisés par leur entraîneur qui effectuera ses trois changements avant l’heure de jeu, les joueurs de la capitale montrent un tout autre visage. Les supporters cristoliens seront ainsi bien heureux de voir la percée de Yenga (46’) stoppée par un Vincent Di Bartolomeo impérial. Ou bien encore les nombreuses tentatives de Tangeaoui (50’), Cioni (53’), Pape Sarr et N’Guema (63’), Mayuma (66’) et Kiaku (83’) annihilées par un Richard Trivino des grands soirs. Et lorsque le portier cristolien sera trop court sur la tête de Kiaku (66’), il sera suppléé sur la ligne par Johann Paul, omniprésent en première mi-temps. Les Cristoliens finiront par plier sur une tête de Yenga consécutive à un bon centre du latéral droit Jolibois (86’). En toute fin de match, Yoann Zanoni mettra fin à une offensive solitaire d’un Parisien, et Wilson Sanches Leal (90’) et Thierry Argelier (90+2’) tenteront en vain des frappes de la dernière chance.

Un match nul logique qui n’arrange pas Créteil
Moins difficile à accepter que d’autres, ce neuvième match nul ne rapporte jamais qu’un point à l’US Créteil-Lusitanos. Rétrogradé au classement Créteil hérite du fauteuil bien peu confortable de premier non-relégable du National à égalité de points avec le FC Gueugnon.

Paris FC – USCL : 1 – 1 (0-1)
Spetcateurs : 300
Arbitre : M. Roinsard

Buts : Paris FC : Yenga (86’) ; Créteil : Mokdad (19’)

Avertissements : Paris FC : Jolibois (86’), Cioni (90+3’) ; Créteil : Sanches Leal (73’)

Paris FC : Lucas – Cioni, Bennaï, Valéri (c), Jolibois – Sarr (Mayuma, 65’), Losilla, Durand – Amoha (N’Guema, 43’), Tangeaoui (Kiaku, 56’), Yenga. Entr. : JM Pilorget.

Créteil : Trivino (c) – Zanoni, Argelier, Di Bartolomeo, Gondouin – Paul, Sanches Leal – Mokdad (Abwo, 81’), Planus (Betsch, 74’), Gohiri – Bouabdallah (Maïga, 69’). Entr. : O. Frapolli.