Latéral gauche de formation, Ali El Omari s’est découvert un nouvel élan depuis son replacement dans l’entrejeu cristolien. A quelques heures du face à face entre l’USCL et Martigues, le milieu de terrain revient sur le parcours de son équipe.
USCL : Après sept matchs d’invincibilité, l’USCL s’est inclinée
coup sur coup contre le Paris FC et Romorantin. Doit-on s’inquiéter de
ces deux contre-performances ?
Ali El Omari : Ce serait plus inquiétant si nous avions réalisé
la série inverse ! Comme toutes les équipes dans cette situation,
nous avons été abattus par nos deux défaites. Mais nous devons
réagir. Il fait que ça reparte ! Enchaîner autant de matchs
sans défaite, nous a fait plaisir, mais il ne faut pas s’arrêter
là, car nous ne sommes pas dans nos objectifs. Les cadres du vestiaire
sont là pour le rappeler, pour relayer le message du coach. A ce titre,
le départ de Samir (Ndlr : Amirèche) qui a contribué à
créer l’ambiance nous a tous attristé, mais nous devons passer à
autre chose. Ce sont les choses du football. Nous lui avons souhaité beaucoup
de réussite comme il l’a fait pour nous.
USCL : Ali, lors des quatre dernières journées, vous avez
été repositionné en milieu axial, et l’on vous sent particulièrement
bien à ce poste. Comment avez-vous accueilli ce changement ?
AE : C’est vrai, depuis Pau, le coach m’a fait quitter le couloir gauche
pour rejoindre l’entrejeu. Je me suis bien adapté à ce poste,
et je dois dire que je m’y plais plus que sur le côté. Je me sens
plus utile à l’équipe dans les tâches offensives et défensives,
plus concerné par le jeu et plus libre. Je ne m’attendais pas à
jouer à ce poste, mais aujourd’hui je me trouve même meilleur que
sur le côté. Mais le coach reste le seul juge, alors je continue
à faire de mon mieux.
USCL : Au vu des résultats, il semble que les formations en difficulté
posent davantage de problèmes à l’USCL que les équipes
de haut tableau. Comment l’expliqueriez-vous alors que ce soir, vous rencontrerez
le FC Martigues, un autre mal classé ?
AE : Nos victoires contre des leaders comme Nîmes ou Cannes ont marqué
le début de notre saison. C’est à partir de ces matchs qu’on a
vu la véritable équipe de Créteil. De toute façon,
que nous affrontions Martigues ou Vannes (Ndlr : Martigues est 18ème,
Vannes est 1er), toutes les équipes veulent nous battre. Nous descendons
de Ligue 2, et nous avons le plus gros budget du championnat. Pour les clubs
adverses et pour leurs supporters nous sommes l’équipe à battre.
Le coach nous avait fixé pour objectif de finir l’année par trois
victoires. Nous sommes déjà en retard sur ce tableau de marche,
c’est pour cette raison qu’il faut absolument gagner ce soir ! Finir l’année
sur deux victoires permettrait à tout le monde de partir en vacances
l’esprit tranquille : le Club, les joueurs, la Direction et la ville, et les
supporters !