Rodé au championnat National après une saison à Louhans, Abou Maïga a retrouvé cet été l’US Créteil-Lusitanos et le stade Duvauchelle. Titularisé au milieu de terrain à l’occasion de la première journée face à Sète, le Béninois s’attend à une rencontre disputée ce soir face à Tours. Avec ou sans lui, les Béliers devront déjà gérer la pression.
USCL : Vous sortez d’une saison pleine à Louhans-Cuisaux, quel bilan faite-vous de cette année de prêt ?
Abou Maïga : Tout s’est très bien passé. J’ai pris beaucoup de plaisir et j’ai pu acquérir du temps de jeu au sein d’une bonne équipe. C’était mon objectif. Nous jouions en 4-3-3 et j’évoluais dans l’axe avec la possibilité, parfois, de glisser sur le côté. J’ai inscrit cinq buts en championnat et six en coupe. C’était ma première année en National et je suis satisfait même si je pense que nous aurions pu faire mieux. Le National est un bon championnat. Beaucoup d’équipes sont au niveau de la Ligue 2.
USCL : Vendredi face à Sète, on vous a vu au milieu de terrain, dans un registre peu habituel pour l’attaquant de pointe que vous êtes. Comment avez-vous vécu cette partie ?
AM : J’avais joué deux-trois fois à ce poste à Louhans et je me suis rapidement adapté, même s’il est vrai que ce n’est pas mon poste de prédilection. Pour moi, l’essentiel est de jouer et de répondre aux attentes du coach. Nous n’avons pas eu de retour individuel. L’entraîneur nous a fait un retour collectif. Nous n’étions pas en place en première période. Certains joueurs n’ont pas su se lâcher. La deuxième mi-temps a été bien meilleure. Nous avons eu des occasions et il n’a manqué que les buts.
USCL : Ce soir, vous irez défier Tours, un autre ancien pensionnaire de L2. A quelle partie faut-il s’attendre ?
AM : Ce sera un match difficile face à un autre relégué. Tours jouera à domicile ave c le devoir de prendre trois points pour aller vers on objectif de montée. Nous avons également besoin d’une victoire pour lancer notre saison. Il ne faudra pas fermer le jeu. Il faudra être relax et ne pas se poser de questions. Face à Sète, les occasions ont existé. Il faudra se concentrer davantage pour les mettre au fond.
Photo : P. Brech