C’est officiel, Richard Trivino s’envole pour l’Est. Direction Metz et la Ligue 1. De passage à Créteil, le portier de l’USCL a tenu à adresser un dernier message aux supporters cristoliens.
USCL : Comment s’est fait votre départ vers Metz ?
Richard Trivino : Avant d’arriver à Créteil, j’avais eu des propositions de clubs de Ligue 1, mais j’avais privilégié le temps du jeu. Depuis la fin de saison, j’ai eu des contacts directs avec Amiens, Auxerre et Metz qui ont manifesté leur intérêt. Mon objectif a toujours été de jouer au plus haut niveau et j’ai saisi l’opportunité que m’a offerte le FC Metz.. Ce qui m‘attriste le plus, c’est de partir sur un échec. J’aurais aimé quitter l’US Créteil-Lusitanos dans un autre contexte. Cette relégation est la première de ma carrière, et je ne pourrai pas l’oublier. A moi maintenant de rebondir au niveau supérieur.
USCL : Vous rejoignez donc le FC Metz. Que savez-vous de votre nouveau club, de ses ambitions, et de votre statut au sein du club lorrain ?
RT : Le Président Molinari que je rencontrerai demain n’est plus à présenter, et l’entraîneur (Ndlr : Francis DE TADDEO) connaît parfaitement le club. Il a participé à la formation des joueurs qui ont été champions de L2. Le groupe a, quant à lui, prouvé toute sa valeur en survolant le championnat. Pour ce qui est des ambitions précises du club, j’en saurais plus après les entretiens que je passerai avec les dirigeants. Nous aurons probablement la mission d’atteindre le plus rapidement les 42 points, pour pouvoir ensuite se positionner confortablement au classement. A propos de mon statut, je serai mis en concurrence avec le gardien actuel, Christophe Marichez. Nous avons tous les deux le même niveau et presque le même parcours. J’ai joué un peu plus de matchs que lui, mais lui en a disputé en Ligue 1.
USCL : Vous qui étiez titulaire indiscutable à Créteil et Gueugnon, vous allez donc devoir gagner votre place ?
RT : ça fait 7ans que je suis N°1 mais, à vrai dire, le rôle de doublure n’existe pas. Ce qui va changer réellement, c’est la préparation. Avant, je pouvais gérer un peu plus, mon objectif était d’arriver dans les meilleures conditions pour le match. Maintenant, je vais devoir être le meilleur toute la semaine pour gagner ma place.
USCL : Que retiendrez-vous de l’US Créteil-Lusitanos ?
RT : La gentillesse des gens. Je sortais du FC Gueugnon, un club famille. Mais arrivé ici, j’ai été frappé par la gentillesse des personnes du club. Le Président, et tout le personnel administratif m’ont accueilli tout de suite. La première saison s’est très bien passée, et j’ai été considéré comme un cadre de l’effectif dès la 2ème saison. Je suis quelqu’un qui marche beaucoup à l’affectif, et quand tu sens que tout le monde est derrière toi, ça te pousse à te donner à fond.
Je retiendrai aussi les supporters et la relation que j’avais avec eux. Nous continuerons à nous appeler ou à échanger des textos car je leur ai donné mon numéro de téléphone. Les deux trophées que j’ai reçus de leurs mains sont un très bon souvenir, comme les banderoles qu’ils ont déployé. Les supporters sont très importants pour les clubs. Je me souviens des heures passées à discuter avec eux à la sortie du stade parfois jusqu’à une heure du matin pour leur expliquer la chance qu’ils avaient d’avoir un Président aussi passionné et humain que M. Lopes.
USCL : Et sportivement, le moment que vous retiendrez ?
RT : Le quadruplé de Papis (Nldr : M’Bodji) face à Istres. C’est le symbole de notre meilleure saison, en 2005/2006. Rien ne pouvait nous arriver et tout nous réussissait ! Nous étions premiers de D2, l’ambiance était géniale dans les vestiaires, ça chambrait tout le temps ! On était intouchables.
USCL : Quel message voudriez-vous passer aux fidèles de l’USCL ?
RT : Je veux leur dire encore une fois que je regrette de partir dans cette situation pour le club… Et je leur dirais, comme au Président, que si plus tard le club a besoin de moi, je serai là pour rendre tout ce que j’ai reçu ici !