La victoire euphorique décrochée contre Caen, vendredi dernier, maintient l’USCL sur sa série. Six rencontres sans défaite. Enfin dégagés de la zone de relégation, les Cristoliens ont l’occasion de s’en éloigner. A Dijon. Une formation dont la décontraction sera certainement l’arme principale.
Le coup de sifflet final retenti. Duvauchelle se lève comme un seul homme. Son locataire, l’US Créteil-Lusitanos, vient de battre, Caen, le dauphin du leader messin.
La pire attaque du championnat vient de planter quatre pions à l’expert en la matière. Un 4-3 haletant. Irritant même pour des Caennais qui finiront la rencontre à neuf. Franck Dumas a une sérieuse dent contre M. Coué mais les Cristoliens affichent, quant à eux, leur belle denture.
Rui Pataca en porte-drapeau – cinq buts lors des cinq derniers matches, pour l’attaquant portugais. Encore un ce soir, une passe décisive et c’est lui qui offre le coup-franc à son compatriote, Mario Loja. Le but du 3-1. Un coup de pied Platinien du gauche. Loja en plane encore. « Ce soir, on réussi une grosse performance en battant l’un des leaders. Et en plus je marque. » Fait assez rare pour le numéro 12 cristolien : « C’est la deuxième réalisation de ma carrière. Et la première c’était loin d’être ça. Un but arraché sur corner. Un but de défenseur, quoi ! », sourit-il.
Depuis six rencontres, les Béliers foncent. Sans grand bond au classement, toutefois. La faute à leurs poursuivants tout aussi entreprenants. Mais vendredi dernier, en réussisant l’improbable, l’USCL est enfin sortie de la zone rouge. Voilà les protégés d’Artur Jorge installés à la 16ème place. Reste à s’en éloigner pour de bon.
Et contre Dijon ce pourrait être le bon moment. Les Bourguignons, 9ème et énièmes outsiders déchus , se morfondent dans le ventre mou. Plus grand-chose à gagner pour le DFCO. Avec six défaites lors des matches retour, Rudi Garcia et ses hommes ont perdu tout espoir d’ascension. Et pourtant, longtemps accrochés aux cinq premières places, les Dijonnais ont cru en leur bonne étoile.
19ème attaque à domicile le DFCO a connu, cette année, un nouveau coup de mou. Entre blessures et méformes, les Hiboux sont partis pour rester en L2. Reste qu’historiquement jamais les Cristoliens n’ont battu le DFCO. Mais visiblement, l’USCL n’a plus peur des chiffres.