Après un beau combat contre le leader messin, les Cristoliens repartent en croisade, demain, à Libourne. L’occasion sûrement – l’obligation surtout – de s’imposer et de sortir de la zone des bannis. Car la fin approche et le chemin de croix des Béliers se prolonge.
« Il ne faudra rater aucune marche lors de ces neuf dernières journées. » Avant le déplacement cristolien à Libourne, Richard Trivino donne le La. Ses mots font sans aucun doute écho au sein du groupe. Car à moins de dix matchs du dénouement de ce championnat, le bilan est, en effet, plus que mitigé. Avec quatre points engrangés sur 27 possibles, l’USCL est LE mauvais élève de l’année 2007. Aucun succès depuis le nouvel an et aucune victoire tout court à l’extérieur cette saison…
Mais les Franciliens semblent avoir retrouvé la confiance depuis leur nul contre Metz (1-1), il y a quinze jours. Trivino a, à cette occasion, arrêté un penalty, Pataca a retrouvé le chemin des filets (son dernier but en championnat remontait à la 2ème journée, à Tours) et l’USCL a fait fort belle figure face au leader. Reste qu’au classement les Béliers ne bondissent pas encore.
18èmes avant leur voyage libournais, les hommes d’Artur Jorge sont à trois points de la sortie du tunnel. Gagner en Gironde devient ainsi une obligation. Et ce n’est sûrement pas une mission impossible.
Malgré leur bonne place au classement (13èmes), les promus peinent à domicile. Ils sont avant-derniers sur ce tableau. Autre point faible des Pingouins, la défense. La pire à Jean-Antoine Moueix. Mais devant, contrairement aux Franciliens, ça glisse pour les Pingouins. Avec 34 buts au compteur, Didier Tholot et les siens font bonne figure. Grâce notamment à des canonniers nommés Deranja (10 buts), Yahia Kébé (7 buts) et Gragnic (6 buts).
Stériles à sept reprises seulement depuis le début de saison, les attaquants girondins l’avaient notamment été au match aller, à Duvauchelle (1-0). Retour à la 12ème journée. Avec un but de Pérez. La première rencontre de l’ère Jorge. Et l’USCL alors lanterne rouge avant la rencontre, rallumait la flamme…